Un ultimatum a expiré pour des squatteurs

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La Chaux-de-FondsUn ultimatum a expiré pour des squatteurs

L'occupation d'un immeuble par le collectif «Espacito» n'est pas acceptée par son propriétaire.

Vincent Donzé
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Vincent Donzé

Leur espace est autogéré, solidaire, culturel et... illégal! Résolument anticapitaliste et anticonsumériste, le collectif «Espacito» occupe depuis jeudi dernier à La Chaux-de-Fonds l'immeuble de la rue de la Ronde 3.

«N'importe qui est bienvenu.e.x pour faire des bidules et des machins», ont annoncé les squatteurs, en évoquant un magasin gratuit, un espace pour enfants, une buvette à prix libre  et un étage «en mixité choisie de genre, radicalement féministe».

L'immeuble occupé est vide depuis des années, mais son propriétaire zurichois a refusé la proposition de prêt à usage formulée par le collectif, c'est-à-dire sans verser un loyer, mais en payant les charges.

Par la police

Par son agence immobilière, le propriétaire zurichois a demandé aux occupants de quitter les locaux au plus tard ce lundi à midi. Passé ce délai, il peut exercer «son droit de reprendre la possession de son immeuble par l'intermédiaire de la police», comme il l'a indiqué.

L’immeuble appartient à une entreprise en liquidation depuis l'été dernier. Le Service des poursuites et des faillites neuchâtelois a été chargé par son homologue zurichois de la vente du bienfonds, une opération contrariée par le squat, alors qu'elle doit aider à payer des créanciers.

Toute négociation paraît difficile, quand bien même le collectif s'est déplacé ce matin à Zurich avec une pétition munie de 700 signatures. La ténacité reste de mise: «On ne va pas se laisser faire par la Ville néolibérale!», a prévenu «Espacito».

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