JO 2022: le vaudois Killian Peier trouve le tremplin génial

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JO 2022Killian Peier aime ce qu’il a découvert en Chine

Le Vaudois de 26 ans va découvrir les Jeux olympiques dès ce week-end, sur le petit tremplin des Jeux de Pékin. Une épreuve nécessaire, selon lui.

Robin Carrel
par
Robin Carrel Zhangjiakou
Le sauteur suisse aime les grands événements.

Le sauteur suisse aime les grands événements.

AFP

Les sauteurs à skis sont vite mis dans le grand bain, en Chine. Les premiers entraînements pointent à l'horizon et les compétitions commencent ce samedi déjà, avec les qualifications pour le concours individuel au petit tremplin. La finale est prévue dimanche à 12h45 en Suisse. Une épreuve devenue rare sur la Coupe du monde, car jugée moins spectaculaire que les tremplins dits «grands» et surtout moins cotée par rapport à la folie du vol à skis en fin de saison.

Pas de quoi toutefois ternir l'éclat d'un concours ou d'une médaille olympiques, pour Killian Peier. Pour le Vaudois, une breloque sur n'importe quel tremplin en individuel, par formations mixtes (la Suisse n'y participera pas) ou par équipes a strictement la même valeur. «Une médaille est une médaille. Quelle que soit l'épreuve, il n'y a pas de différence, au final, affirme-t-il. C'est de toute façon une médaille remportée grâce à ses performances personnelles en plus de celles des autres. Pour moi, ça ne fait aucune différence.»

L’incroyable tremplin chinois.

L’incroyable tremplin chinois.

AFP

Personne n'a sauté sur un petit tremplin en Coupe du monde cette saison, mais le Sarrazin de 26 printemps y voit plus une opportunité qu'une difficulté. «C'est une chance que ça ait «survécu», assure Peier. Ca permet aussi d'avoir des médailles de plus en jeu, quand on compare avec d'autre disciplines. J'en parlais avec Benjamin Weger, le biathlète. Eux, ils ont droit à six concours! Nous «que» quatre, alors qu'une épreuve mixte vient d'être ajoutée à notre programme.»

«En Coupe du monde, on a l'air de vouloir toujours plus de gros tremplins et il y a un globe de cristal pour le vol à skis, alors qu'il n'y a que quelques concours, regrette-t-il. Je pense qu'on devrait rendre les compétitions sur petit tremplin plus attractives en Coupe du monde et pourquoi pas lancer un troisième classement. Parce que ça fait partie intégrante de notre sport. C'est sur ce format qu'on commence quand on est plus jeunes et on s'y entraîne encore beaucoup. C'est une possibilité aussi de voir d'autres athlètes briller.»

Killian Peier adore cette architecture.

Killian Peier adore cette architecture.

AFP

Le médaillé de bronze des Mondiaux 2019 à Innsbruck ne se met pas de pression avant ses premiers sauts olympiques. Il participera à trois concours, lors des deux épreuves individuelles, mais aussi la compétition par équipes. Une fois n’est pas coutume, son pays va être capable d’aligner quatre sauteurs de niveau Coupe du monde, avec Simon Ammann, Gregor Deschwanden et Dominik Peter.

«Je veux tout simplement faire du mieux que je peux, dit Peier. Le but est d'essayer de prendre le rythme sur ce tremplin le plus vite possible et d'avoir du plaisir à être là, de faire ce que je peux et je sais faire. J'espère pouvoir performer comme je le souhaite.» Ce qui est sûr, c'est qu'il aime ce qu'il a découvert en Chine. «Le tremplin est absolument génial, sourit le Suisse. Il est gigantesque. Je me réjouis à fond!»

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