Décisions du Conseil fédéral – Le bon de 50 francs abandonné mais des conseillers viendront vous parler

Livetickeractualisé le mercredi, 13 octobre 2021

Décisions du Conseil fédéralLe bon de 50 francs abandonné mais des conseillers viendront vous parler

Le ministre de la Santé Alain Berset annonce l'abandon de la prime au vaccin et une campagne nationale de vaccination en novembre. Le Conseil fédéral écrira à toute la population.

Christine Talos
Yannick Weber
par
Christine Talos
Yannick Weber

Ton opinion

mercredi, 13.10.2021
16:28

Fin de la Conférence de presse du Conseil fédéral

Merci de l'avoir suivi. Pour rappel: voici les points décidés par le gouvernement:

  • Devant les critiques de toutes parts, le Conseil fédéral abandonne comme prévu la possibilité de récompenser par un bon de 50 francs pour les personnes qui auraient convaincu une personne de se faire vacciner. Il maintient en revanche son offensive en trois volets en faveur de la vaccination.

  • Le Conseil fédéral va organiser une Semaine nationale de la vaccination du 8 au 14 novembre. Il va en outre envoyer une lettre à la population pour souligner l’importance de la vaccination.

  • Les unités de consultation et de vaccination mobiles, tels que des bus de vaccination, ont également été accueillis favorablement en consultation. Le nombre d’unités est actuellement de 50 et pourra être sensiblement augmenté grâce au soutien de la Confédération.

  • La Confédération souhaite également conseiller individuellement les personnes encore indécises vis-à-vis de la vaccination. Ces activités se dérouleront via des discussions de groupe, des contacts personnels ou téléphoniques, ou la fonction de «chat» individuel sur les réseaux sociaux. Les conseillers ne sauront pas et ne demanderont pas si la personne qu’ils approchent a été vaccinée ou pas. Les cantons pourront recruter eux-mêmes des conseillers mais ils peuvent aussi charger des organisations ou des institutions telles que Spitex ou d’autres centres de consultation de ces activités de conseil.

  • L’offensive en faveur de la vaccination coûtera à la Confédération un maximum de 96,2 millions de francs. Comparé aux coûts des tests de commodité, qui s’élevaient à environ 50 millions de francs par semaine, cet investissement est durable.

16:24

Quid si la situation s'aggrave? Le certificat 2G

Le Conseil fédéral n'a pas discuté du certificat 2G (guéri et vacciné) car il n'en voit pas l'utilité, répond Alain Berset. De nombreuses personnes ne peuvent pas être testées, rappelle-t-il. Quand on dit que 65% de la population globale est vaccinée, on aurait trouvé cela fatanstique il y a un an. Mais aujourd'hui, cela ne nous suffit plus.

Il a rappelé toutes les fermetures que la Suisse a connu. «Aujourd'hui tout est ouvert, c'est un changement fondamental», s'exclame-t-il. On n'est pas dans la même situation que l'an passé, rappelle-t-il.

16:20

A quel stade du marathon en est-on?

Avec un marathon, il y a un début et une fin avec 42 km au milieu. Mais là on est dans un stade et on fait des tours de stade en ayant oublié le nombre déjà effectués et en ne sachant plus quand s'arrêter, dit-il. Je pense qu'on approche de la fin mais ce n'est pas fini encore. Mais c'est plus long que ce que j'imaginais, reconnaît-il.

16:11

N'y a-t-il pas déception de la manière dont les cantons ont refusé le bon?

Nous n'avons pas été surpris de la décision, explique Alain Berset. On savait que la mesure était peu conventionnelle. Mais c'est une évidence que si les cantons n'en veulent pas, on abandonne l'idée car ce sont eux qui devront mettre en oeuvre ces bons. Je ne critique pas les cantons, car tout le monde est fatigué, on a tout fait pour amener des solutions, dit-il, mais cela ne sert à rien d'insister pour des mesures qui ne seront pas appliquées, explique-t-il en substance.

16:07

Pas de lien avec la votation de novembre

Le Conseil fédéral va discuter prochainement quelles sont les perspectives dans l'idée de lever des restrictions. Mais il y a encore beaucoup d'incertitudes en rapport avec le retour des vacances et l'arrivée du froid.

Il se défend de prendre des décisions en vue des votations de fin novembre sur la loi Covid. On n'a jamais pris cela en compte, affirme-t-il.l

16:05

Des sceptiques dans toutes les catrégories

Nous remarquons quels groupes et quels âges sont vaccinés ou pas. Mais on remarque qu'il y a des non vaccinés dans toutes les catégories, explique Alain Berset.

16:03

Qui sont les personnes vaccino-hésitantes?

On n'arrive pas à définir de profil, répond le ministre de la Santé. La vaccination est très personnelle et va au-delà des clivages habituels, estime-t-il. On a de nombreuses hypothèses, mais on n'a pas de profil défini scientifiquement de personnes à atteindre. On voit juste que plus l'âge augmente, plus la vaccination augmente. Avec l'âge on prend sans doute plus conscience des risques, avance Alain Berset.

16:01

Un variant delta qui a tout changé

Avant juin, nous n'avions pas le variant delta,. un variant particulièrement contagieux. Sans lui, la situation serait très différente et les besoins en vaccination ne seraient pas aussi grands, explique aussi Alain Berset.

15:59

Quid du personnel qui manque pour l'offensive vaccinale?

Alain Berset estime que les questions du manque de personnel relève des cantons, ce n'est pas à la Confédération de pallier à ce manque. Mais nous sommes bien conscients de ce problème. Mais c'est une situation urgente et il faut trouver un moyen. C'est pourquoi la COnfédération soutient financièrement les cantons, explique Alain Berset.

15:55

Pas de taux à atteindre pour sortir de la crise

Le Conseil fédéral n'a pas fixé un but pour un taux de personnes vaccinées à atteindre pour sortir de la crise, explique Alain Berset. Il veut juste soutenir les cantons dans leurs efforts pour inciter à la vaccination. Et surtout pour que la situation reste maitrisable.

On passe aux questions

Un journaliste demande si cette offensive est celle de la dernière chance. Alain Berset rit doucement. Vous savez un jour ou l'autre tout le monde sera en contact avec le virus et la vaccination doit permettre d'acélerer la sortie de la crise et la Confédération va aider les cantons à le faire. Mais ce n'est pas une dernière chance, insiste-t-il.

15:47

Berne abandonne les bons de 50 francs

Alain Berset évoque la stratégie des quatre piliers mise en consultation. On va en maintenir 3, le 4e, soit les bons de 50 francs, ayant été abandonné, indique-t-il.

Il aborde donc les trois piliers qui restent, dont le premier, la campagne nationale de vaccination en novembre, dont le but est d'informer et de convaincre les indécis, rappelle-t-il.

Deuxième élément: les unités mobiles qui devront aller vers les gens et leur permettre de franchir le pas plus facilement. Elles vont travailler sur le terrain 4 à 6 semaines, indique le ministre de la Santé.

Troisième pilier: les conseils personnalisés. Mais ce projet n'a pas été soutenu par une majorité, souligne Alain Berset. Une minorité pense que c'est utile alors le projet sera lancé, dit-il. Libre aux cantons d'agir ou non.

Le quatrième pilier, donc les bons de 50 francs, tombe. Nous savions en la proposant, que c'était une solution peu conventionnelle, reconnaît-il. Mais tout est bon pour en finir avec cette crise, comme au Portugal où toutes les restrictions sont levées, dit-il.

15:41

Près d'un million de personnes à vacciner encore

Il faudrait atteindre un taux de vaccination de 80% chez les adultes de 18 à 65 ans, et plus de 93% chez les plus de 65 ans. En tout, quelque 900'000 personnes devraient encore être vaccinées, affirme Alain Berset.

15:39

On parle maintenant du Covid

Alain Berset qualifie la situation épidémiologique d'encourageante mais fragile. Il faut une attention particulière toutefois car les vacances d'automne ont démarré et que la saison froide est devant nous. Mais le nombre de cas est plus faible que il y 4 à 6 semaines, s'est-il réjoui.

Il faut quand même avancer dans l'offensive vaccinale. Le vaccin est la porte de sortie de cette crise, insiste-t-il. Cela fait 18 mois que l'on vit cette crise, et on a l'élément pour en sortir grâce au vaccin, dit-il.

Il relève que la situation de la vaccination n'est pas aussi bonne que dfans les pays qui nous entourent. Seul 71% des plus de 17 ans sont vaccinés. C'est bien plus ailleurs, dit-il.

Mais ces pays se sont donnés des moyens pour encourager les vaccins et qui ont fait des grands efforts pour se rapprocher des gens afin d'éviter d'avoir à faire une heure en voiture pour se faire piquer, relève-t-il.

15:34

C'est parti

Alain Berset commence par raconter la virée du Conseil fédéral à Lucerne, un moment qu'il a trouvé joli. Cela a fait du bien de retrouver le contact avec la population, a-t-il dit.

Par rapport aux critiques éventuelles de la population, il a expliqué que les gens avaient été heureux de rencontrer le Conseil fédéral. Il y a eu des remerciements et des critiques, mais tout ceci dans un grand respect, a-t-il dit.

15:31

On attend Alain Berset avec impatience

La conférence de presse doit démarrer à 15h30, mais le ministre semble avoir du retard.

15:30

Les principales décisions du Conseil fédéral

  • Devant les critiques de toutes parts, le Conseil fédéral abandonne comme prévu la possibilité de récompenser par un bon de 50 francs pour les personnes qui auraient convaincu une personne de se faire vacciner. Il maintient en revanche son offensive en trois volets en faveur de la vaccination.

  • Le Conseil fédéral va organiser une Semaine nationale de la vaccination du 8 au 14 novembre. Il va en outre envoyer une lettre à la population pour souligner l’importance de la vaccination.

  • Les unités de consultation et de vaccination mobiles, tels que des bus de vaccination, ont également été accueillis favorablement en consultation. Le nombre d’unités est actuellement de 50 et pourra être sensiblement augmenté grâce au soutien de la Confédération.

  • La Confédération souhaite également conseiller individuellement les personnes encore indécises vis-à-vis de la vaccination. Ces activités se dérouleront via des discussions de groupe, des contacts personnels ou téléphoniques, ou la fonction de «chat» individuel sur les réseaux sociaux. Les conseillers ne sauront pas et ne demanderont pas si la personne qu’ils approchent a été vaccinée ou pas. Les cantons pourront recruter eux-mêmes des conseillers mais ils peuvent aussi charger des organisations ou des institutions telles que Spitex ou d’autres centres de consultation de ces activités de conseil.

  • L’offensive en faveur de la vaccination coûtera à la Confédération un maximum de 96,2 millions de francs. Comparé aux coûts des tests de commodité, qui s’élevaient à environ 50 millions de francs par semaine, cet investissement est durable.

13:45

Alain Berset a quitté Lucerne

Le conseiller fédéral Alain Berset a quitté le Musée suisse des transports de Lucerne en voiture dans un convoi très sécurisé. Il a sans doute pris la route pour Berne où le ministre de la santé est attendu pour une conférence de presse à 15h30. Il doit y présenter les dernières décisions du Conseil fédéral sur le Covid.Vous pourrez suivre cette conférence de presse en direct avec nous, sur cette même page.

La salle où a eu lieu l'apéritif à Lucerne s'est vidée.

13:07

Santé!

Les conseillers fédéraux peuvent donc s'octroyer un moment sympa pour leur pause de midi, boire un verre et discuter avec la population. Pour Alain Berset, ce n'est qu'un sursis: il devra sans trop attendre reprendre le chemin de la capitale pour être présent à la conférence de presse, aux centre des médias du Palais fédéral à 15h30.

13:04

Sécurité renforcée

Les forces de police ont été prévues en suffisance pour faire face à toute éventualité. Armés, ceux-ci délimitent un périmètre.

13:03

Au Musée des transports

La rencontre avec la population a débuté à 12h30 au Musée des transports. Des groupes de coronasceptiques se sont rassemblés à proximité. À noter qu'une partie d'entre eux pourra difficilement aller se frotter aux conseillers fédéraux puisque la rencontre n'est possible… qu'après avoir présenté son certificat Covid. Selon nos collègues sur place, environ 100 à 200 personnes se sont déplacées.

13:00

Le président prend la parole

Le Conseil fédéral est en déplacement à Lucerne ce mercredi, où il a tenu sa séance hebdomadaire. Avant qu'elle ne débute, le président Guy Parmelin s'est brièvement exprimé devant la presse. Il a été interrogé sur la rencontre prévue avec la population et sur la présence de contestataires des mesures sanitaires. «La critique est toujours possible. Le droit de se rassembler et d'exprimer son opinion est garanti. Par contre, la violence et les menaces sont inacceptables», a-t-il estimé, se réjouissant d'aller à la rencontre des Lucernois.

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