Basketball: Axel Louissaint: «Niksa Bavcevic m’a convaincu»

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BasketballAxel Louissaint: «Niksa Bavcevic m’a convaincu»

L’Yverdonnois avait quelques propositions pour repartir à l’étranger mais il a choisi le Vevey Riviera Basket pour se relancer.

Jérémy Santallo
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Jérémy Santallo
Axel Louissaint en novembre 2020 lors de son passage à Lugano avec les Tigers.

Axel Louissaint en novembre 2020 lors de son passage à Lugano avec les Tigers.

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À 25 ans, Axel Louissaint avait enfin fait son trou à l’étranger, chez les Sharks d’Antibes au sein de la très réputée seconde division française (Pro B). Mais au printemps 2021, son élan a été brisé par une grave blessure au tendon d’Achille. Près de deux années plus tard et après un bref retour au jeu il y a un an, l’Yverdonnois de 197 cm est prêt à renouer avec la compétition ce samedi à Boncourt (17 h 30) avec Vevey. Interview.

Axel, vous voici à Vevey, six ans après votre saison avec le VRB. Racontez-nous ce retour.

Je me sentais prêt à reprendre, contrairement au début de la saison. Vevey était intéressé parce qu’une place s’est libérée (ndlr: Eliott Kübler a décidé de prendre du recul). J’ai discuté avec le coach (ndlr: Niksa Bavcevic), il fallait faire quelques entraînements d’abord et je crois que ce qu’il a vu lui a plu. Je ne pouvais pas rêver meilleur endroit pour retrouver la compétition, avec une structure professionnelle, des entraînements cadrés et un jeu attrayant. Et puis l’équipe a eu de bons résultats jusqu’ici donc cela donne envie.

Le retour de Thabo Sefolosha il y a quelques semaines a fait pencher la balance?

Peut-être un peu, inconsciemment. Je me réjouis de bénéficier de ses conseils, de son mentorat. Mais ce n’est pas l’argument principal de ma signature à Vevey.

Quel est-il alors?

La façon dont Niksa (Bavcevic) travaille, avec son assistant (Ivan Beram), m’a convaincu. Je suis allé à l’entraînement pour la première fois il y a dix jours. Je ne savais pas que c’était aussi sérieux à Vevey. En Suisse, les infrastructures ne sont pas les mêmes qu’à l’étranger, les staffs pas forcément aussi dévoués. Mais j’ai trouvé ça ici. C’est important d’avoir des gens qui te poussent au quotidien.

Thabo Sefolosha et son entraîneur Niksa Bavcevic lors du «Final Four» de Montreux.

Thabo Sefolosha et son entraîneur Niksa Bavcevic lors du «Final Four» de Montreux.

Pascal Muller/freshfocus

Y a-t-il de l’appréhension chez vous au moment de renouer avec la compétition?

Non. Je me sens en forme même si je suis moins dans le rythme que les autres joueurs parce que je n’ai pas joué pendant de longs mois. Mais je pense que cela va vite revenir. En attendant, je fais tout pour m’intégrer au groupe du mieux possible.

Vevey, c’est un tremplin pour se relancer et repartir à l’étranger?

On verra. Je rêve en grand, j’ai de l’ambition, mais pourquoi pas rester ici. Je cherche surtout à me développer, à progresser sur mon jeu, peu importe l’âge. Il faut être réaliste, je ne vais pas passer de la Suisse à la NBA. Je suis là pour aider Vevey sans me projeter trop loin, c’est mon état d’esprit. Je ne me mets pas de pression en me disant que dans trois mois, je dois être ailleurs.

Avec Thabo Sefolosha et vous, Vevey devient un candidat au titre avec Fribourg et Massagno?

C’est une bonne question (sourire). On va tout faire pour. Les play-off arrivent bientôt et cela sera complètement différent du championnat.

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