Écolières empoisonnées en Iran«Tous les cas doivent être élucidés», demande Berlin
La cheffe de la diplomatie allemande, Annalena Baerbock, a demandé vendredi à ce que la lumière soit faite sur «tous les cas» d’empoisonnement d’écolières iraniennes.
Cette affaire d’intoxication collective a débuté à la fin novembre.
AFP«Les informations au sujet d’écolières empoisonnées en Iran sont choquantes», a écrit sur Twitter, Annalena Baerbock, la ministre allemande des Affaires étrangères. «Les filles doivent pouvoir aller à l’école sans crainte, que ce soit à Téhéran ou à Ardabil», estime la ministre écologiste. «Il ne s’agit de rien de moins que de leur droit». «Tous les cas doivent être élucidés», demande Annalena Baerbock.
Cette affaire d’intoxication collective, qui fait grand bruit, a débuté à la fin novembre, lorsque les médias ont fait état de premiers cas d’empoisonnement par voies respiratoires de centaines de filles âgées d’environ dix ans dans les écoles de la ville sainte de Qom (centre). Des cas ont également été constatés cette semaine à Téhéran, après une série d’attaques attribuées à des opposants à la scolarisation des filles.
L’affaire a provoqué une vague de colère dans le pays, où des voix ont dénoncé le silence des autorités face au nombre croissant d’écoles touchées. L’Iran et l’Allemagne traversent par ailleurs une période de vive tension après la condamnation à mort d’un Germano-Iranien. Berlin a en représailles expulsé deux diplomates iraniens. Téhéran a répliqué en renvoyant mercredi deux diplomates allemands.