Suisse: Sommaruga et la filière alimentaire s’engagent contre le gaspillage

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SuisseSommaruga et la filière alimentaire s’engagent contre le gaspillage

Un accord signé entre la conseillère fédérale et 28 dirigeants du secteur de l’alimentation a pour objectif de réduire de moitié les pertes alimentaires évitables d’ici à 2030.

«Pour avancer, il faut que tous les acteurs travaillent ensemble», a déclaré la conseillère fédérale.

«Pour avancer, il faut que tous les acteurs travaillent ensemble», a déclaré la conseillère fédérale.

Twitter/Capture d’écran

La conseillère fédérale Simonetta Sommaruga et 28 dirigeants d’entreprises et d’associations de la filière alimentaire suisse (voir encadré) ont signé ce jeudi un accord pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Leur objectif est de réduire de moitié les pertes alimentaires évitables d’ici à 2030 par rapport à l’année de référence 2017. Cet accord s’inscrit dans le Plan d’action contre le gaspillage alimentaire adopté par le Conseil fédéral le 6 avril dernier.

Mesures volontaires d’abord

Les entreprises et associations signataires s’engagent à mettre en place de mesures volontaires et à définir des objectifs de réduction spécifiques à leur secteur. Elles pourront aussi prendre des mesures visant à sensibiliser leurs collaborateurs au problème du gaspillage alimentaire. De plus, elles devront chaque année collecter «les données concernant les quantités de denrées alimentaires perdues et les progrès réalisées», explique le DETEC. Ces informations seront transmises à l’Office fédéral de l’environnement (OFEV).

Les évaluations de l’OFEV permettront aux entreprises «de calculer leurs pertes alimentaires et de déterminer les potentiels d’économies sur les plans financier et environnemental». Le DETEC invite déjà d’autres acteurs à leur «emboîter le pas».

Des tonnes de perte

En Suisse, la production alimentaire perdue ou gaspillée s’élève «en moyenne à 330 kilos de déchets par habitant et par an», rappelle le Département fédéral de l’environnement, des transports, de l’énergie et de la communication (DETEC) dans un communiqué. En plus d’avoir des conséquences sur la sécurité alimentaire, le gaspillage est également «responsable du quart de la charge environnementale venant de l’alimentation», poursuit le DETEC.

«Pour avancer, il faut que tous les acteurs travaillent ensemble. Cette collaboration est primordiale pour réduire progressivement le gaspillage alimentaire et atteindre les buts fixés», a déclaré Simonetta Sommaruga lors de la cérémonie de signature.

Les 28 signataires

(comm/aze)

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