Animaux: Des kangourous affamés errent dans des forêts indiennes

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AnimauxDes kangourous affamés errent dans des forêts indiennes

Des riches Indiens veulent des kangourous comme animaux domestiques. Le trafic augmente et la loi n’est pas adaptée.

par
R.M.
Début avril, trois kangourous ont été trouvés dans la nature dans l’État du Bengale.

Début avril, trois kangourous ont été trouvés dans la nature dans l’État du Bengale.

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Il n’y a pas de kangourous en Inde. Pourtant, régulièrement, certains sont vus errant dans des forêts de l’est du pays. Des vidéos devenues virales montrent en effet des marsupiaux cherchant désespérément de quoi manger «face à des habitants stupéfaits, qui n’ont souvent jamais entendu parler de ces drôles d’animaux», relate Slate.

D’où viennent ces kangourous? Ce sont des animaux qui se sont échappés ou ont été abandonnés alors qu’ils étaient passés en contrebande pour être vendus comme animaux de compagnie. Selon le «New York Times» ce serait une mode qui prendrait de l’ampleur parmi des riches habitants des grandes villes indiennes.

Ces kangourous sont élevés en Asie du Sud-Est et se retrouvent parfois dans la nature, en très mauvais état. Début avril, dans l’État du Bengale, trois marsupiaux avaient été retrouvés sautillant dans la nature. Bien que récupérés et confiés à un parc animalier, l’un d’eux n’avait pas survécu à sa sévère déshydratation. Le jour suivant, les autorités avaient déniché une carcasse d’un quatrième kangourou.

Nouvelle loi en préparation

Le «New York Times» souligne que l’Inde a une lacune législative qui accroît la problématique du trafic d’animaux. Entrer dans le pays avec une espèce interdite est bien punissable. Par contre aucune loi ne permet de sanctionner une personne détenant une espèce exotique. Donc le seul «défi» est en fait de passer la frontière.

Conscient du problème, le parlement indien travaille actuellement sur une législation plus adaptée. L’idée étant de «placer la question de la possession d’espèces exotiques sous la responsabilité des autorités de protection de la faune, et non plus sur celle des douaniers», est-il précisé.

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