Portugal – Le Parlement portugais proche d’une dissolution

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PortugalLe Parlement portugais proche d’une dissolution

Le rejet par le Parlement du budget de l’État pour 2022 du gouvernement d’Antonio Costa a plongé le Portugal dans l’impasse politique il y a une semaine.

Le président Marcelo Rebelo de Sousa, à Lisbonne, le 24 janvier 2021.

Le président Marcelo Rebelo de Sousa, à Lisbonne, le 24 janvier 2021.

AFP

Le président portugais, le conservateur Marcelo Rebelo de Sousa, a reçu mercredi un avis favorable à la dissolution du Parlement de la part de son conseil d’État et peut annoncer dès jeudi la date des élections législatives anticipées.

Avant le rejet par le Parlement du budget de l’État pour 2022 du gouvernement socialiste d’Antonio Costa, qui a plongé le Portugal dans l’impasse politique il y a une semaine, le chef de l’État avait prévenu que cela aurait pour conséquence d’avancer de deux ans la date des législatives.

La Constitution lui imposait toutefois d’entendre au préalable les partis représentés à l’Assemblée, ce qu’il a fait samedi, puis de réunir son conseil d’État, où siègent les plus hauts responsables politiques, les anciens présidents et autres personnalités notables nommées par Marcelo Rebelo de Sousa.

Allocution jeudi

Cette instance s’est réunie mercredi soir et a émis «un avis favorable, à la majorité, à la proposition du président de la République de dissolution de l’Assemblée», a annoncé la présidence dans un bref communiqué. Marcelo Rebelo de Sousa doit désormais lever le suspense concernant la date des élections dans une allocution attendue pour jeudi.

D’après les déclarations des dirigeants des différents partis à l’issue des entretiens de samedi, la plus probable sera un des dimanches entre mi-janvier et début février. Le 27 octobre, les formations de la gauche radicale ont voté aux côtés de l’opposition de droite pour rejeter le projet de loi de finances 2022 soumis par le gouvernement minoritaire, scellant la fin de l’alliance qui lui avait permis de diriger le Portugal depuis fin 2015.

En attendant l’organisation du scrutin, le Premier ministre Antonio Costa, qui a exclu de démissionner de son propre chef et promis de mener la campagne des socialistes, restera à la tête d’un gouvernement aux pouvoirs réduits.

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