Coronavirus - Plus de contaminations dans les classes mal aérées

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CoronavirusPlus de contaminations dans les classes mal aérées

Une étude démontre de manière statistique et empirique le lien qui existe entre la qualité de l’air dans les salles de classe et le nombre de contamination dans les écoles.

La qualité de l’air a un impact important sur le nombre de contaminations.

La qualité de l’air a un impact important sur le nombre de contaminations.

Getty Images/iStockphoto

«La qualité de l’air dans les locaux a une influence sur le nombre de contaminations par le coronavirus qui s’y produisent». C’est ce que dévoile un projet pilote mené par le service de la santé publique des Grisons en collaboration avec des chercheurs du Laboratoire fédéral d’essai des matériaux et de recherche (Empa).

S’il existait déjà des soupçons de l’influence de la qualité de l’air dans les salles de classe sur le nombre de contaminations dans les écoles, c’est la première fois que ce lien est «démontré de manière statistique et empirique». Pour ce faire, le projet pilote «a analysé depuis octobre 2021 la qualité de l’air dans 150 salles de classe de 59 écoles primaires des Grisons à l’aide de 300 capteurs de CO₂ (deux par salle). Parallèlement, le nombre de résultats positifs au test Covid-19 a été enregistré dans ces salles de classe», explique le communiqué de l’Empa.

Un exemple des capteurs de CO₂ utilisés.

Un exemple des capteurs de CO₂ utilisés.

©Mattias Nutt/Service de communication Coronavirus du canton des Grisons

Qualité de l’air insuffisante

Cette première évaluation – faite sur les données du 1er au 19 novembre – montre que «les élèves et le personnel enseignant étaient plus nombreux à contracter le coronavirus dans les salles de classe où l’air était de mauvaise qualité que dans celles qui étaient régulièrement aérées».

Impact des aérosols

Cette situation s’explique par le rôle central des aérosols dans la transmission du SRAS-CoV-2. Comme le rappelle l’Empa, il a été démontré que «les personnes qui ont contracté le coronavirus exhalent non seulement du CO₂, mais aussi des aérosols chargés de virus». De ce fait, plus les aérosols vont circuler dans un espace clos, plus le risque que des personnes dans cette même pièce soient aussi infectées est élevé – surtout si elles y restent longtemps. «Il est donc très important d’aérer régulièrement les salles de classe, même pendant le semestre d’hiver», conclut l’étude.

L’étude se poursuit

(comm/aze)

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