NeuchâtelPas de traces de GHB lors des analyses
Après plusieurs signalements d’attaque à la «drogue du violeur», la police cantonale annonce avoir mis en place un processus de suivi des victimes. Quatre cas ont fait l’objet d’analyses mais n’ont rien révélé.
Plusieurs cas ont été dénoncés fin 2021 à Neuchâtel mais aussi dans le reste de la Suisse romande.
Photo: PD/Oceana GalmariniUne dizaine de signalements rien qu’en novembre 2021: les dénonciations d’attaques au GHB ont été nombreuses à Neuchâtel cette fin d’année, comme dans le reste de la Suisse romande, et ont nourri l’inquiétude de la population. Ce vendredi, la police annonce pourtant avoir mis sur pied un dispositif de suivi des victimes présumées, et n’avoir détecté aucune substance dans quatre cas poussés jusqu’au stade des analyses, dans les huit heures après l’ingestion supposée, entre novembre et décembre. Elle relève cependant que tous les cas présentaient un niveau élevé d’alcoolisation, et qu’aucun des signalements ne s’accompagnait d’une annonce d’agression sexuelle.
Les forces de l’ordre annoncent toutefois maintenir le processus entamé concernant la prise en charge des victimes et rester attentives à l’évolution de la situation.
Selon «ArcInfo», les quatre personnes analysées ne sont pas celles qui ont témoigné dans la presse cette fin d’année. «Nous ne cherchons pas à remettre en question les propos tenus par les personnes qui ont témoigné, précise le porte-parole de la gendarmerie Georges-André Lozouet au quotidien. Mais à l’heure actuelle, rien ne nous permet d’affirmer qu’une quelconque menace plane sur le canton de Neuchâtel et le monde de la nuit.»