Football – Super LeagueMangiarratti: «Avec Yverdon, j’hérite d’une équipe en confiance»
Le nouvel entraîneur d’Yverdon Sport a été présenté ce jeudi. Directeur sportif du club du Nord vaudois, Filippo Giovagnoli l’a décrit comme un «entraîneur moderne», l’homme idéal.


Le directeur sportif nord-vaudois Filippo Giovagnoli et le nouvel entraîneur d’YS Alessandro Mangiarratti lors de la conférence de presse de jeudi.
Urs Lindt/freshfocusLa page Marco Schällibaum tournée – l’entraîneur à succès d’Yverdon Sport a été limogé lundi après 16 mois, un peu à la surprise générale –, le club du Nord vaudois se tourne vers l’avenir. Il a présenté jeudi le successeur de Schällibaum, le Tessinois Alessandro Mangiarratti (45 ans).
Directeur sportif d’YS, Filippo Giovagnoli n’a pas tari d’éloges sur Mangiarratti: «Nous en étions arrivés à un point où il fallait changer quelque chose. Marcio Schällibaum et moi étions en très bons termes, mais Alessandro correspond au profil que nous recherchons pour développer la philosophie que nous voulons imposer au club. On veut une équipe dominante, et non réactive. Il nous est très vite apparu qu’Alessandro était la personne idéale. C’est un entraîneur jeune, moderne, avec une organisation tactique bien définie.» La parole au désormais nouvel entraîneur d’Yverdon.
– Alessandro Mangiarratti, d’habitude, lorsqu’un nouvel entraîneur est présenté, c’est que l’équipe qu’il prend en main est dans une mauvaise passe. Mais ce n’est pas tout à fait le cas cette fois. Votre avis?
– Ces deux derniers jours ont été très intenses pour moi et le staff. Mais j’ai eu un très bon feeling avec le directeur sportif et le président. J’ai la chance de prendre en main un groupe en confiance, et tout le mérite en revient à Marco Schällibaum. Nous avons commencé à travailler sur de très bonnes bases.
– Votre équipe occupe le huitième rang de Super League, à égalité avec le sixième, Lugano. N’est-ce pas un cadeau empoisonné pour vous?
– Non, au contraire. Autant prendre une équipe qui traverse une bonne période plutôt qu’une équipe qui se trouve dans un trou. J’ai senti une super-énergie dans le vestiaire, et ce sont des bases sur lesquelles on peut travailler. Maintenant, pour répondre à votre question, je vous dirai qu’en football, on n’avance pas si on ne sort pas de sa zone de confort. Le danger, la pression, ce sont des éléments dont il faut tenir compte. Mais ça fait partie du jeu. C’est aussi comme cela qu’on progresse.
– Votre direction sportive va évidemment vous demander de mettre les 17 nouveaux joueurs en valeur…
– Oui, mais cela ne me fait pas peur. Et il ne s’agit pas seulement des 17 nouveaux joueurs. Le travail d’un coach, c’est d’amener chacun de ses joueurs à être le meilleur, d’en tirer le maximum. Et cela, quels qu’ils soient, nouveaux ou anciens.
– Quelle sera votre signature sur le terrain?
– Je veux un jeu proactif, ce qui cadre parfaitement avec les souhaits de la direction sportive. N’oublions pas qu’Yverdon est un «underdog», un outsider de la catégorie. On doit garder la volonté, la personnalité et l’énergie qui ont permis à cette équipe de faire les résultats qui ont été les siens. Et moi, je veux que l’on réussisse à garder le ballon et à imposer notre style, mais il nous faudra aussi être bien organisés sans la balle.