New York«Je ferai tout pour m’assurer que Trump est mort»
Un Américain de 72 ans a été arrêté après avoir prévenu à plusieurs reprises les autorités de son intention d’en finir avec l’ex-président américain, a annoncé lundi la justice new-yorkaise.

Le bureau du procureur fédéral de Brooklyn a annoncé lundi l’arrestation d’un septuagénaire qui avait menacé de manière répétée d’assassiner Donald Trump.
Photo d’illustration/AFPUn homme de 72 ans, qui avait prévenu les autorités américaines de son projet de tuer Donald Trump avant et après l’élection présidentielle de 2020, a été arrêté lundi matin, a annoncé le bureau du procureur fédéral de Brooklyn.
Thomas Welnicki, 72 ans, «a sciemment et délibérément menacé de tuer, d’enlever et d’infliger des blessures corporelles» à l’ancien président américain, peut-on lire dans le document judiciaire diffusé lundi pour soutenir le mandat d’arrêt. Le suspect, arrêté par les agents du Secret Service – l’agence chargée notamment de protéger les présidents et vice-présidents américains –, devait être présenté lundi devant la justice.
Il a été remis en liberté contre le paiement d’une caution de 50’000 dollars (46’000 francs), avec assignation nocturne à résidence, surveillance par GPS et obligation de faire examiner et soigner sa santé mentale ainsi que toute addiction à l’alcool ou aux drogues, a précisé un porte-parole du bureau du procureur.
Il qualifiait Trump de «Hitler»
Selon le document, l’homme avait téléphoné au moins trois fois, entre le 24 septembre et le 2 décembre 2021, au bureau new-yorkais du Secret Service pour faire part de ses intentions, en demandant des renseignements sur la protection de Donald Trump et en affirmant avoir déjà possédé une arme à feu.
«Je ferai tout ce que je peux pour m’assurer qu’il est mort», avait mis en garde ce New-Yorkais, résident à Rockaway Beach, à Brooklyn, en qualifiant Trump de «Hitler», lors d’une conversation téléphonique en novembre 2021.
Le septuagénaire avait déjà proféré des menaces à l’été 2020, avant l’élection présidentielle et auprès des services de police du Capitole, à Washington, en assurant qu’il se «procurerait des armes et ferait tomber» Donald Trump si ce dernier perdait le scrutin et n’admettait pas sa défaite.
Le 4 janvier 2021, soit deux jours avant l’invasion du Capitole par des militants trumpistes, une attaque sans précédent qui a donné lieu à cinq morts, le suspect laissait cette fois deux messages sur la boîte vocale du bureau du Secret Service de Long Island, un autre quartier new-yorkais. Il menaçait alors de tuer Donald Trump ainsi que douze membres du Congrès qu’il n’identifiait pas.