La solidarité, une valeur ancrée en Suisse

Lundi, la Chaîne du Bonheur a publié son second baromètre sur la solidarité en Suisse. Le rapport met en exergue la manière de s'entraider selon les régions, les générations et le sexe. Et la solidarité semble très ancrée dans l’ensemble du pays. 

En Suisse alémanique et en Suisse romande, l’entraide passe d’abord par la famille et le voisinage, puis en second lieu d’aider les personnes dans le besoin. Pour la Suisse italienne, l’engagement solidaire est plus personnel envers les autres. Selon le rapport, les femmes seraient plus solidaires que les hommes.

Pour l’ensemble du pays, l’entraide est une question de «sens du devoir et de volonté pour renforcer la cohésion sociale». La population préfère rester modeste et discrète quant au fait de faire le bien autour de soi.

Même si au début du conflit en Ukraine, une vague solidaire était arrivée, elle est redescendue et risque de s’amoindrir encore malgré les besoins humanitaires qui restent immenses. La population suisse adhérent d’abord à l’aide de proximité avant l’aide internationale.

Le baromètre de 2021 avait montré que la crise sanitaire avait affecté la solidarité. Ce sentiment d’entraide a repris une place importante aujourd’hui. En 2023, le soutien aux enfants et aux familles en difficulté est plus marqué. L’enquête souligne l’importance de l’aide de la famille et de l’entourage, mais aussi des organisations sociales pour les personnes dans le besoin. Ceux qui ont répondu au baromètre considèrent que les riches bienfaiteurs, l’État social et les individus pourraient en faire plus pour les personnes dans le besoin.

Le baromètre se base sur une enquête menée par l’institut Sotomo auprès de plus de 3000 personnes dans les différentes régions linguistiques de Suisse entre le 20 août et le 12 septembre avec l’appui de la SSR et du CEPS.

Du 16 au 22 décembre, l’action Cœur à Cœur de la SSR et de la Chaîne du Bonheur veut mobiliser la population suisse pour permettre aux enfants et aux jeunes l’accès à l’éducation et leur permettre de meilleures perspectives.  En effet, environ 7% des jeunes évoluent hors du système éducatif en Suisse. À l’échelle internationale, plus de 240 millions d’enfants sont déscolarisés.

Plus d’information sur www.CœurRTS.ch.