Tessin: La «doctoresse de Poutine» est décédée en Suisse

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TessinLa «doctoresse de Poutine» est décédée en Suisse

Trois Tessinoises auraient assisté la maîtresse de Vladimir Poutine lors de ses accouchements. L'une d'elles est morte.

par
R.M.
Vladimir Poutine et sa supposée conjointe, Alina Kabaeva, photographiés en 2004.

Vladimir Poutine et sa supposée conjointe, Alina Kabaeva, photographiés en 2004.

Getty

La liaison supposée entre Vladimir Poutine et l’ancienne athlète Alina Kabaeva, qui serait sa maîtresse, a déjà fait couler beaucoup d’encre en Suisse. Certains de leurs enfants – ils en ont 3 ou 4, selon les sources – seraient en effet nés au Tessin. Or voilà que les identités de celles qui les auraient mis au monde viennent d’être révélées. Et l’une d’elles vient de décéder au Tessin.

Ces nouvelles révélations viennent de Proekt, média russe indépendant spécialisé dans le journalisme d’investigation. Elles débutent par une photo datant de 2019, dénichée sur les réseaux sociaux. On y voit trois femmes sur la place Rouge, à Moscou, lors d’une célébration. Elles sont identifiées comme deux doctoresses et une infirmière d’une clinique de Lugano. Et elles sont dans le public dans une zone VIP. Or seules les personnes invitées par le Kremlin peuvent avoir accès à cette zone, est-il précisé.

«Comment des médecins suisses, venus à Moscou pour plusieurs jours, se sont-ils retrouvés dans la tribune VIP fermée à tous les étrangers?» écrit Proekt. «La réponse à cette question est assez simple: ces femmes suisses avaient des mérites importants et secrets. Ce sont les sages-femmes et les médecins personnels de Kabaeva qui ont assisté à la naissance de ses enfants.»

Accouchements en 2015 puis 2019

Le média affirme ensuite que cette petite équipe était dirigée par une gynécologue-obstétricienne d’origine russe établie depuis longtemps au Tessin et apparemment devenue suissesse. Et que les trois femmes ont aidé Alina Kabaeva à accoucher à Lugano en 2015. Et que pour un second accouchement, en 2019, l’obstétricienne s’est rendue en Russie.

L’histoire ne s’arrête pas là. L’obstétricienne vient de décéder au Tessin. Cette sexagénaire est morte le 24 février, jour anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. Elle est morte quatre jours avant la révélation de son rôle et de son identité, souligne le «Daily Mail». La cause du décès n’est pas précisée mais elle pourrait n’avoir rien de mystérieux: cette doctoresse était apparemment suivie par un cancérologue.

Avant son décès, cette femme n’a pas répondu aux sollicitations des enquêteurs de Proekt. Mais il est précisé qu’elle a supprimé les photos la liant au Kremlin de ses réseaux sociaux.

Quoi qu’il en soit, ces nouvelles révélations sur la «doctoresse de Poutine», selon les termes de Ticinonline, restent en l’état à prendre au conditionnel. Mais elles prouveraient au moins encore les liens importants entre la maîtresse supposée du président russe et la Suisse, en particulier le Tessin.

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