Grand Conseil vaudoisLe député Bezençon: «J’en suis absolument désolé»
Affecté par les suites données à l’esclandre de mardi au Grand Conseil vaudois, l’élu du Gros-de-Vaud «regrette cette escalade», qui a mis fin prématurément à la séance.

Mis en cause mardi au Grand Conseil vaudois dans une intervention de la députée d’Ensemble à Gauche-POP Élodie Lopez, le député PLR Jean-Luc Bezençon a publié ce jeudi une déclaration personnelle au sujet de ces événements qui l’ont affecté. Rappelons que sa collègue avait émis publiquement des doutes sur son «irréprochabilité» en matière de harcèlement sexuel. Deux témoignages anonymes s’étaient ajoutés au sien.

Jean-Luc Bezençon.
PLR/Vaud«Un climat tendu a provoqué des échanges vifs»
Dans cette déclaration, il rappelle son long engagement politique «avec sincérité et authenticité»: «Il arrive que cette passion, partagée avec mes collègues de tous bords, déborde. C’est ce qui s’est passé mardi dernier en séance du Grand Conseil. Un climat tendu a provoqué des échanges vifs et des réactions inhabituelles. À tête reposée, je regrette cette escalade qui ne répond pas à ce que les électrices et les électeurs attendent de nous».
Rappelons que la députation de droite avait quitté la salle en nombre, car l’élu PLR du Gros-de-Vaud n’avait pas obtenu des excuses de la part d’Élodie Lopez. Il poursuit: «Nous avons une responsabilité commune de nous respecter en tant qu’êtres humains, et de respecter nos institutions en tous lieux et en toutes circonstances. (…) J’ai le plus grand respect pour toute personne qui dédie son temps et son énergie à l’exercice des droits politiques, sans aucune distinction ni discrimination».
«Je ne me reconnais pas dans ces descriptions»
Par rapport aux insinuations faites à son égard, il veut se montrer conciliant: «Dans ce contexte, certaines déclarations à mon égard m’ont beaucoup affecté. Je ne me reconnais pas dans ces descriptions, dont certaines sont anonymes. Si j’ai pu, par quelque propos que ce soit que j’aurais tenu, heurter des sensibilités, j’en suis absolument désolé. Je reste fidèle à mes principes et tiens à ce que le dialogue et le débat d’idées permettent de bâtir ensemble des solutions intelligentes et pragmatiques pour nos concitoyennes et concitoyens».