Saut à skis – Killian Peier: «Un des challenges les plus cools que je puisse avoir»

Publié

Saut à skisKillian Peier: «Un des challenges les plus cools que je puisse avoir»

Le Vaudois a manqué le podium du 2e concours de Coupe du monde d’Engelberg pour un souffle. De quoi lui donner du grain à moudre au moment de l’analyse.

Robin Carrel
par
Robin Carrel Engelberg
Il a manqué quelques centimètres au Vaudois.

Il a manqué quelques centimètres au Vaudois.

AFP

Quand on finit si proche d’un deuxième podium en carrière (0,4 pt, 0,7 pt de la 2e place…), il y aurait de quoi rager. Le sauteur de La Sarraz, lui, n’est pas fait du même bois que le commun des mortels. Même encore un peu à chaud, il pense à analyser ce week-end dans le canton d’Obwald et espère bien en tirer les leçons pour faire mieux à l’avenir. Interview dans la froidure d’Engelberg.

Samedi deux bons saut. Dimanche deux bons sauts et demi...

Ouais, peut-être... Je pense que le troisième saut de ce dimanche n'était pas mauvais non plus (ndlr: à 132 mètres). Il y a juste une petite erreur qui s'y est immiscée et il va falloir que je l'analyse pour faire mieux les prochains week-ends. Mais je suis vraiment content de la performance. Je trouve qu'aujourd'hui, c'était de nouveau du très bon niveau, avec des conditions beaucoup plus difficiles que les autres jours. Ca, il ne faut pas l'oublier. C'est ça le sport! Même avec de très bons sauts, on est plus ou moins devant sur les classements.

Votre plan de marche de retour de blessure est ainsi agrémenté d'un autre challenge: aller cherche ce podium.

Ca me donne à manger, en effet, et la faim reste présente. En tant que sauteur à skis, on a tout le temps faim, de toute façon! Ca ne change pas grand-chose (rires).

Sauter en dernier, après avoir gagné la première manche... Ca change les choses?

C'est un des challenges les plus cools que je puisse avoir en tant que sauteur à skis, je pense. Justement, c'est un peu le but de toute cette saison: chaque week-end je remets tout les compteurs à zéro et j'essaie de prendre les défis comme ils viennent. Là, ce dimanche, j'en ai eu un nouveau très intéressant. Voilà! J'ai encore un peu de boulot...

Question d'un béotien: à quel moment savez-vous si votre saut va le faire ou non?

C'est difficile à dire! Ca dépend aussi des conditions. Des fois, on peut être être aidé par elles et des fois pas. Là, j'ai senti que ce n'était pas parfait sur la table. Ca varie un peu à chaque envol.

Quand le «4» s'est affiché derrière votre nom, il y a quand même eu une petit déception.

Bien sûr, je suis déçu. Quand les émotions sont au rendez-vous, la déception est à la hauteur ensuite. Mais je pense qu'après un bon moment de réflexion, il y aura beaucoup de positif qui ressortira de ce week-en en Suisse.

Ton opinion