SymboleMacron met du marine sur le drapeau français
Le président a fait changer, en toute discrétion, le bleu des bannières sur les bâtiments de l’Élysée. Un choix qui se veut pourtant révolutionnaire.


Depuis 2020, le bleu drapeau français est bien plus foncé que celui du drapeau européen.
AFPC‘est un changement que personne, semble-t-il, n’avait remarqué. Pourtant, il date de plus d’un an. Le bleu du drapeau français est passé du marial au marine. Une décision prise par Emmanuel Macron le 20 juillet 2020.

Le drapeau en 2018, avec le même bleu que celui du drapeau européen.
AFPC’est Europe 1 qui dévoile cette information ce 14 novembre. Ce drapeau bleu marine flotte depuis sur tous les bâtiments rattachés à l’Élysée, à l’Assemblée nationale, et au Ministère de l’intérieur. Mais pourquoi ce changement de ton? Cela n’a évidemment rien à voir avec celle qui pourrait une nouvelle fois se retrouver face à Emmanuel Macron au deuxième tour de la présidentielle, Marine Le Pen
Le bleu de la Marine nationale
D’après Europe 1, le président a été influencé par le directeur des opérations de l’Élysée, son conseiller mémoire mais aussi par son état-major particulier qui comptait beaucoup de marins. Or la Marine nationale a toujours utilisé ce bleu… marine, évidemment.
L’idée, outre l’élégance de ce bleu, était de renouer avec le drapeau français de 1793, l’imaginaire des volontaires de l’an II et la Convention. Bref d’avoir une couleur qui symbolise la Révolution française. Ce drapeau avait été changé sous la présidence de Valéry Giscard d‘Estaing. En pleine construction européenne, le bleu du drapeau français avait alors été copié sur celui du drapeau de l’Union européenne.
Ce changement «révolutionnaire» s’est pourtant fait dans la discrétion, sans communication. Aucune consigne n’a été donnée pour changer tous les drapeaux officiels: l’Élysée dit qu’il s’agit d’une démarche incitative. L’entourage d’Emmanuel Macron prétend qu’il n’a aucune envie de donner l’image d’un président qui touche aux symboles profonds du pays. Mais maintenant, on sait que c’est le cas…