Grippe aviaireAu moins 500’000 volailles mortes au Burkina Faso
Une épidémie de H5N1 a été détectée dans le pays en décembre, a annoncé samedi le gouvernement.

Le gouvernement a précisé qu’il s’agissait de «la souche hautement pathogène H5N1 de l’Influenza aviaire».
AFPAu moins 500’000 volailles sont mortes ou ont été abattues au Burkina Faso. Une épidémie de grippe aviaire a été officiellement détectée dans le pays en décembre, a annoncé samedi le ministre des Ressources animales et halieutiques, Moussa Kaboré.
«Fin décembre 2021, nous avons constaté une forte mortalité de volailles sur des sites d’élevage de notre pays. Les analyses effectuées par le laboratoire national d’élevage ont établi la présence du virus de l’Influenza aviaire hautement pathogène, encore appelé virus de la grippe aviaire» a déclaré Moussa Kaboré, précisant qu’il s’agit de «la souche hautement pathogène H5N1 de l’Influenza aviaire».
42 foyers d’élevages recensés
Le 7 janvier, on enregistrait «environ 500’000 volailles mortes et plus de 1,3 million de plaquettes d’œufs perdues», a-t-il indiqué, précisant que 42 foyers d’élevages, répartis dans sept régions, ont été recensés. «Dans les sites où la présence de la maladie est confirmée par les services vétérinaires ou de la santé, il est procédé au recensement de la volaille, à l’abattage, à l’incinération et à l’enfouissement des volailles et d’autres oiseaux morts», a-t-il poursuivi.
Face à la progression de l’épizootie, un plan de riposte a été mis en place. Il s’agit d’une surveillance des sites de rassemblement des oiseaux sauvages et de la capture d’oiseaux malades ou blessés. Des prélèvements biologiques seront effectués sur ces animaux et envoyés à un laboratoire pour des analyses.
L’élevage, principale source d’épargne en milieu rural au Burkina, constitue le troisième secteur pourvoyeur de devises après l’or et le coton pour ce pays, qui compte un cheptel aviaire national estimé à 52 millions de têtes.