Berne: Elle vivait avec 48 chats malades dans un appartement plein d’excréments 

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BerneElle vivait avec 48 chats malades dans un appartement plein d’excréments

Une femme a été condamnée pour maltraitance animale. Le service vétérinaire avait découvert chez elle de nombreux félins en piteux état malgré plusieurs avertissements.

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Lors d’une visite de contrôle en mars dernier, le Service vétérinaire bernois a découvert, dans l’appartement d’une femme de 59 ans, au moins 48 chats. Certains étaient dans un sale état: ils souffraient de coryza, d’infections herpétiques des yeux, d’acariens aux oreilles et d’infestation de puces. «Les altérations parfois très avancées des yeux indiquent des infections chroniques», lit-on dans l’ordonnance pénale rendue récemment contre la femme.

En entrant dans l’appartement, le personnel aurait été frappé par «une odeur âcre d’ammoniaque et de matières fécales». Sur le sol se trouvaient des excréments et de l’urine. Les six bacs étaient sales, même les murs étaient maculés d’excréments. En raison du nombre de félins dans l’appartement, certains étaient si stressés qu’ils «faisaient leurs besoins dans les endroits où ils se trouvaient et devaient vivre à proximité de ces excréments». 

Dépassée par les événements et sans argent

L’accusée n’était pas inconnue des autorités: fin septembre 2021, elle avait déjà reçu l’ordre de faire castrer ses chats. En février 2022, l’office vétérinaire avait réitéré ses avertissements et prononcé une interdiction partielle de détenir des animaux. Elle n’aurait plus eu droit qu’à deux chiens et dix chats castrés.

Par manque de moyens financiers et parce qu’elle était dépassée par les événements, la femme n’aurait cependant pas pu «veiller à ce que les chats soient détenus dignement», écrit le Ministère public. Comme l’accusée n’a pas pris de mesures malgré les demandes répétées, elle a été condamnée à une peine de 4320 francs avec sursis pour maltraitance animale avec un sursis de trois ans. Elle doit par ailleurs payer une amende de 2120 francs et supporter les frais de procédure.

«Certains propriétaires ne se rendent pas compte de leur situation précaire»

(sul/ofu)

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