Neuchâtel: Chenil amélioré après la mort de Milo

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NeuchâtelChenil amélioré après la mort de Milo

Un spitz poméranien ayant été tué par deux autres chiens dans un refuge, des box individuels y sont imposés.

Vincent Donzé
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Vincent Donzé
Le chien Milo a été mordu pendant son séjour de trois semaines dans un refuge.

Le chien Milo a été mordu pendant son séjour de trois semaines dans un refuge.

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Placé en pension pendant trois semaines de vacances à La Cibourg, le spitz poméranien Milo (2 ans) a été mordu à mort par deux chiens qui partageaient son espace. Le jour où ses maîtres ont voulu le récupérer, le 4 août dernier, ce chien est mort sur une table d’opération. Pour éviter une récidive, le service vétérinaire impose désormais des espaces limités à un seul animal, comme le révèle le média «ArcInfo», mais les défenseurs des animaux veulent obtenir la fermeture du refuge.

Soutenus dans leur démarche, les propriétaires de Milo ont porté plainte auprès du Ministère public neuchâtelois, mais ils ont aussi dénoncé la pension auprès du vétérinaire cantonal. Après une visite des lieux, deux mesures urgentes ont été ordonnées par le vétérinaire cantonal Pierre-François Gobat: la limitation de chaque espace à un seul animal et la pose de grillages entre des box couverts pour empêcher tout contact.

Une incompatibilité

Selon «ArcInfo», le vétérinaire cantonal n’a pas jugé nécessaire d’ordonner la fermeture du chenil, convaincu que «d’autres aménagements moins lourds permettent de garantir la sécurité des animaux». Aux yeux de l’État, les normes sont respectées en termes d’espace, sans surcharge, mais une incompatibilité entre les chiens a été constatée.

Pour la propriétaire de Milo, citée par «ArcInfo», les mesures ordonnées par le vétérinaire cantonal sont «clairement insuffisantes». «Après la mort de notre chien, nous avons récolté d’autres récits témoignant de manquements dans cette pension», a-t-elle déclaré.

Couvert d’hématomes

«Nous avons choisi ce qui peut-être le mieux pour lui avant de partir en vacances, nous ne pouvions pas le prendre avec nous le voyage était trop long», avait rapporté la maîtresse de Milo. Selon son récit, le corps de l’animal était couvert d’hématomes et de morsures datant de plusieurs jours.

«Je trouve scandaleux de laisser un petit chien sans défense se faire torturer sans rien remarquer», accusait sa maîtresse, choquée de voir le remboursement du chien «comme s’il s’agissait d’un objet cassé». La plainte pénale déposée pour négligence est maintenue dans l’espoir de faire fermer le chenil avec l’appui de nombreux témoins.

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