Montagnes neuchâteloises: l’avion tombé est un modèle populaire

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Montagnes neuchâteloisesL’avion tombé est un modèle populaire

Le crash qui a fait trois morts s’est produit avec un Robin DR 400/180R de 1981 piloté par un Chaux-de-Fonnier.

Vincent Donzé
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Vincent Donzé
Avec sa verrière dotée d’une vitre arrière, le Robin DR 400/180R est si populaire qu’il existe en maquette.

Avec sa verrière dotée d’une vitre arrière, le Robin DR 400/180R est si populaire qu’il existe en maquette.

DR

Le Robin DR 400/180R est un avion de poche, populaire dans les aéroclubs et conçu pour remorquer un planeur. Samedi dernier, un appareil de couleur orange a été réservé de 9 h 45 à 10 h 45, à l’aéroport des Éplatures à La Chaux-de-Fonds. Le vol de promotion dont il était question était touristique: aux commandes, un jeune retraité expérimenté effectuait un vol «Découverte» avec deux passagers adultes, quand il s’est écrasé à 10 h 20, à l’ouest des Ponts-de-Martel.

Caractérisé par sa verrière coulissante et la cambrure de ses ailes qui facilite le pilotage et le décrochage, l’appareil tombé dans une forêt escarpée a été construit en 1981. Selon la «Tribune de Genève», ce sont des cavaliers en balade qui ont prévenu la police après avoir vu le monomoteur tomber à pic dans les arbres.

Selon le journal chaux-de-fonnier «Le Ô», des témoins ont vu l’avion voler à basse altitude et effectuer une demi-vrille avant de s‘écraser sur le dos. De quoi renforcer selon ce média l’hypothèse d’un problème technique ou d’un malaise du pilote de 72 ans.

Le vol «découverte» de samedi dernier s’est interrompu entre La Brévine et Noiraigue, à une altitude de 1150 mètres. Le pilote n’est pas allé jusqu’à Fleurier.

Le vol «découverte» de samedi dernier s’est interrompu entre La Brévine et Noiraigue, à une altitude de 1150 mètres. Le pilote n’est pas allé jusqu’à Fleurier.

Aéro-club des Montagnes neuchâteloises

«C’était un pilote consciencieux et aguerri», a indiqué à la «TdG» le responsable du groupe vol à moteur de l’Aéro-Club des Montagnes neuchâteloises. Des vols «Découverte» sont proposés: celui d’une demi-heure sur la région en avion léger vaut 250 francs pour deux personnes.

Avec son hélice bipale, l’appareil était révisé toutes les 50 heures de vol. Son épave a été hélitreuillée. Samedi, plusieurs pilotes ont renoncé à survoler l’arc jurassien en raison d’une météo maussade: «La webcam de Tête-de-Ran était complètement dans les nuages», indique l’un d’eux. Le Service suisse d’enquête et de sécurité est compétent pour déterminer la cause du crash.

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