Conférence de presse du Conseil fédéral«Offensive»: des concerts en plein air pour inciter à se faire vacciner
Le gouvernement croit encore que le taux de vaccinés peut augmenter en Suisse. Avec des représentants des Cantons, il s'exprime ce mercredi en conférence de presse.

Ton opinion
Rappel des annonces
L'offensive vaccinale se déclinera comme suit:
Des personnalités suisses s'engageront via des annonces dans la presse en faveur de la vaccination
Une tournée de concerts d'artistes suisses passera par Thoune, Lausanne, Sion, Saint-Gall et Lucerne, où les spectateurs pourront se faire vacciner
Des unités mobiles de vaccination sillonneront la Suisse, mais elles seront moins nombreuses qu'initialement prévu.
Des événements, tels qu'une «nuit de la vaccination» seront proposés dans les cantons. À la gare de Zurich, un «village de la vaccination» sera disponible pour toute la population qui passe par là.
Des conseillers seront disponibles en ligne pour conseiller la population qui se pose des questions
C'est terminé
La conférence de presse a pris fin. Nous vous remercions de l'avoir suivie en notre compagnie et vous donnons rendez-vous pour une prochaine.
Les concerts
Pour la tournée de concerts, le budget total, comprenant le marketing, est de 6 millions de francs. Les artistes prévus lors de ces concerts sont Stefanie Heinzmann, Danitsa, Stress, Dabu et Kunz, Baschi, Anna Rossinelli et Sophie Hunger.
Les anticorps
Question: pourquoi les personnes guéries ont un certificat valable 12 mois alors que les personnes qui détectent des anticorps via un test sérologique seulement 90 jours?
«La présence d'anticorps prouve que la personne a été infectée, mais elle ne prouve pas quelle est leur protection», répond Virginie Masserey de l'OFSP. Ce certificat est une spécialité suisse, «c'est un petit plus qu'on offre», dit-elle. Le but est toujours de réduire les risques.
Bienvenue au village
Généreuse, Zurich va créer un «Impfdorf», ou un «village de la vaccination» en pleine gare centrale. «Toute la Suisse est bienvenue», se félicite Natalie Rickli.

La 3e dose
Il est rappelé que «personne ne paiera une vaccination de rappel de sa propre poche».
Un dernier appel?
Est-ce que cette semaine est un «dernier appel à la population»? «Je ne peux pas être aussi affirmatif, répond le pragmatique Guy Parmelin. La situation depuis le début nous a montré qu'on ne peut jamais très bien savoir ce qui peut se passer à l'avenir».
Et ça chauffe
Alain Berset, plein de fougue, frappe son pupitre en répondant à une question d'une journaliste qui lui avait déjà été posée plus tôt: c'était celle de savoir si on pourra déterminer si la semaine de vaccination aura été une réussite ou un échec. «Ce n'est pas la question! se chauffe le conseiller fédéral. Tout ce qui compte, c'est que chaque nouvelle vaccination nous aide», dit-il.
Unités mobiles en manque
Le but était de faire circuler 170 unités mobiles de vaccination supplémentaires. À l'heure actuelle et basé sur les projets des cantons, seuls un peu plus d'une quarantaine seront effectivement créées.
Et si ça ne fonctionne pas?
Que va-t-il se passer si trop peu de monde répond aux incitatifs la semaine prochaine? «Nous observons la situation en permanence», répond Guy Parmelin. Le plus important est d'empêcher de nouvelles fermetures. «Nous ne faisons pas d'anticipation. On espère les résultats les plus positifs possibles. Ensuite, on en tirera un bilan et, en fonction de la situation sanitaire, nous verrons s'il y a d'autres mesures à prendre», conclut le président.
Chacun est responsable
«Le but de notre politique n'est plus de protéger les non-vaccinés. C'est de protéger les hôpitaux d'une saturation», rappelle Alain Berset. Chacun est libre de faire ses propres choix.
On veut des chiffres
Avez-vous des objectifs chiffrés pour cette semaine? demande une journaliste. «Notre objectif, c'est que chaque vaccination est un succès», répond Alain Berset. En clair: non, il n'y a pas d'objectif chiffré qui permettra de dire si cette semaine de vaccination est un succès ou un échec.
21 mois
«La pandémie dure depuis 21 mois. Nous voulons en sortir le plus vite possible. On espère que le plus de possible de personnes se décideront pour la vaccination. Nous avons tous le même but: les non-vaccinés, les vaccinés, la Confédération, nous voulons tous que cette pandémie soit derrière nous dès que possible. Merci pour votre aide», conclut la ministre.
"Voll gas"
Zurich, qui s'est distingué avec le lancement de son «tram de vaccination» dans sa capitale, veut aussi participer aux efforts nationaux. Zurich organisera la «nuit de la vaccination» dans la nuit du 12 au 13 novembre.
Zurich est dans la place
La cheffe du département de la Santé du canton de Zurich Natalie Rickli est la quatrième et dernière du panel d'intervenants à prendre la parole. Le début de son discours répète tout ce qui a déjà été dit. «Nous voulons éviter que les hôpitaux ne soient soumis à une forte pression. Pour ça, chaque vaccination compte», dit-elle.

La musique est connue
Le Bâlois répète les avantages offerts par la vaccination. Un discours répété, et répété encore à chaque conférence de presse. Mais il le répète encore.
Le risque est réel
Il est toujours possible que les soins intensifs soient saturés, rappelle Lukas Engelberger. «Nous voulons et nous devons faire plus. On est super motivés pour la semaine de vaccination. L'investissement pour aboutir à chaque nouvelle vaccination est devenu grand, mais cela vaut la peine».
Liberté
«Grâce à la vaccination, nous avons retrouvé la plupart des libertés que nous avions perdues aux pires moments de la pandémie», estime le Bâlois. Mais il reste trop de monde qui n'est pas protégé. «Cela me préoccupe», ajoute-t-il.
Aux Cantons
C'était court: Alain Berset a déjà fini. La parole au président des ministres cantonaux de la santé Lukas Engelberger de prendre le relais. «Nous avons inoculé 11 millions de doses depuis le début de la campagne de vaccination. Je remercie tous ceux qui ont travaillé et qui travaillent encore pour cette campagne», dit-il.
Cela vaut la peine
Alain Berset anticipe les possibles critiques: «Oui, nous sommes persuadés que ça vaut la peine. Aussi financièrement». Les près de 100 millions de francs prévus ne sont pas tant que ça comparé au prix des tests de dépistage, dit Alain Berset.
Faciliter, le mot du jour
Les objectifs: faciliter l'accès aux informations, faciliter l'accès à la vaccination elle-même. Il faut aller au contact de la population directement, dit Alain Berset, via des «endroits stratégiques».
À l'unisson
«Nous avons de très bons programmes de la part des Cantons», se réjouit le ministre. Ce sont eux, en effet, qui doivent mettre en application les actions de la semaine de vaccination.
Il manque des vaccinés
Le taux de vaccination est encore trop bas pour éviter une grosse vague d'infection. 75% des plus de 18 ans sont vaccinés. «C'est beaucoup, mais pas assez, d'autant que le nombre de vaccinations par jour diminue. Un effort supplémentaire est nécessaire avant l'hiver, avant ces mois froids passés plutôt à l'intérieur», dit le ministre de la Santé.

Mettre fin à un mauvais rêve
Le meilleur moyen de revenir à une vie normale, c'est la vaccination. Ainsi termine Guy Parmelin qui passe la parole à son collègue Alain Berset.