SuisseL’instauration de la 2G et de la 2G+ inquiète les sites de loisirs
La FSL tire la sonnette d’alarme: «les acteurs de sites culturels et de loisirs souffrent plus que jamais» après les nouvelles mesures de lutte contre le coronavirus.

L’instauration de la 2G met à mal les sites de loisirs.
AFPLes nouvelles mesures sanitaires décidées par le Conseil fédéral entraient en vigueur ce lundi 20 décembre. Lors d’une conférence de presse, la Fédération suisse des sites de loisirs (FSL) a prévenu «de l’impact grave de l’instauration de la règle 2G (vacciné ou guéri) sur des exploitations déjà fragilisées», explique un communiqué.
«L’instauration de la 2G sur certains sites va leur faire perdre de nouveau au minimum 20% de fréquentation. Pour les autres, la mise en place de la 2G+ n’est pas viable sans soutien rapide. Pour bon nombre de membres de la FSL, une aide rapide et ciblée est vitale», affirme la FSL.
Cette situation critique est à comprendre du fait que la période des fêtes de fin d’année représente une part importante du chiffre d’affaires des sites de loisirs. «Le besoin d’aides est immédiat afin de maintenir les emplois et les exploitations», déclare ainsi la fédération.
«À Aquaparc, dès cette première journée, nous connaissons une perte de 50% de notre fréquentation. Cette mise en place est trop rapide et restrictive pour la clientèle. Les centres de test et de vaccin sont débordés, nos visiteurs n’arrivent pas à avoir un rendez-vous avant la mi-janvier. Les prochaines semaines vont être extrêmement compliquées», explique par exemple Sonia Vandenabeele, la directrice d’Aquaparc au Bouveret.
Au vu de ce constat, la FSL demande que:
«Les pertes de chiffres d’affaires dues à la pandémie et en particulier les impacts des dernières décisions soient indemnisés rapidement.
Les amoindrissements des crédits Covid-19 soient stoppés et que les allocations pour perte de gain Covid-19 restent possibles.»
En conclusion, la FSL estime qu’il «serait aussi important de pouvoir être indemnisés sur les frais fixes sur présentation de baisse de chiffre d’affaires».