SuissePrès d’une personne sur dix se déclare électrosensible
La Confédération souhaite mieux accompagner les personnes souffrant du rayonnement des technologies de télécommunication.

L’exposition au rayonnement non ionisant reste modérée sur l’ensemble de la Suisse.
Tamedia AG – Raphael MoserRadiofréquences, micro-ondes, rayonnement infrarouge ou encore le réseau 5G: tant de sources de rayonnement non ionisant que l’on retrouve au quotidien. Avec l’évolution de la téléphonie mobile, le Conseil fédéral souhaite surveiller davantage l’influence des technologies de télécommunication sur la santé des individus et l’environnement. Pour cela, il souhaite prendre mieux en charge les personnes imputant leurs maux au rayonnement des applications électriques: depuis avril 2020, les patients peuvent se faire suivre par un spécialiste, en accord avec les indications du médecin de famille. Aujourd’hui, sept médecins sont formés en la matière et entre 5 et 10% de la population helvétique se déclare électrosensible.
Surveiller de près la téléphonie mobile
Un groupe de travail a présenté en 2019 un rapport proposant des mesures d’accompagnement en matière de gestion de téléphonie mobile. Ces recommandations ont été mises en oeuvre le 22 avril 2020, lorsque le Conseil fédéral développait le réseau 5G sur l’ensemble du territoire helvétique.
Parmi ces mesures, un point d’honneur a été mis dans le monitoring de l’exposition aux rayonnements non ionisants et la mise en place d’un service de consultation de médecine environnementale.
Selon une étude mandatée par la Confédération, l’exposition de la population à ces rayonnements non ionisants (RNI) sont globalement modérés. Les valeurs les plus élevées ont été mesurées dans les gares et les arrêts de tram où affluent les utilisateurs d’ordinateurs portables et smartphones. Cependant, ces valeurs restent bien en dessous des limites conseillées. Sans surprise, les RNI sont quasi inexistants dans la nature. Dans les écoles suisses, l’exposition est également faible.