Jura bernoisStar à la gare, Polka a disparu!
Un couple retraité lance un appel après la disparition d’un chat noir et blanc devenu une mascotte à Moutier.

La chatte Polka avait ses habitudes à Moutier. Tous les matins, elle passait au Buffet de la Gare, où elle prenait une petite crème que le patron versait dans une sous-tasse. Las! Cette mascotte a disparu! Depuis le 29 octobre dernier, Polka reste introuvable, en dépit des avis de recherche publiés sur les réseaux sociaux.
L’imprimeur Serge Roos a recueilli sa protégée il y a sept ans au Refuge des 4 Vents de Montmelon (JU), où elle a échappé à une euthanasie. À Moutier, Polka a fait du quartier de la gare son territoire. Habitants, commerçants et passants l’ont adoptée, tout comme les enfants de l’école enfantine. «Aux enfants qui n’aiment pas l’école, des parents disent qu’ils y rencontreront Polka…», sourit Marie-Jo Roos.
Chez le dentiste
Cette chatte allait partout. Pas seulement chez le vétérinaire, mais chez le dentiste, chez le coiffeur et à la pharmacie! «Elle se rendait aussi chez un architecte, chez un assureur et à l’Hôtel de la Gare», précise Marie-Jo Roos. Polka montait aussi paraît-il dans la voiture de l’ancien policier Léon Petignat.
A-t-elle été enfermée dans une guérite? Ce ne serait pas la première fois. Est-elle partie vagabonder? Comme l’a rapporté un client du Buffet au «Quotidien Jurassien», Polka «montait au bord des voies, elle attendait que le train arrive, elle regardait les gens descendre, puis elle repartait».
La rumeur dit qu’elle a pris une fois le train pour aller à Granges, une commune soleuroise séparée de Moutier par un long tunnel, et que quelqu’un l’a ramenée. «C’est incroyable comme elle est aimée de tout Moutier», soupire Marie-Jo Roos.
Coup de sifflet
Serge Roos sifflait Polka tous les soirs pour qu’elle rentre et se repose. «Un coup de sifflet suffisait à la débusquer de n’importe quel endroit de son secteur de la gare», disent ses propriétaires. «Sitôt arrivée, elle ne manquait pas de faire une bise à notre chien Texas», glisse Marie-Jo Roos.
Les Roos craignent une noyade: «Elle était grande copine avec les canards de la Birse qu’elle essayait de chatouiller depuis un rocher affleurant au milieu de la rivière», rapporte Marie-Jo. Polka sautait de pierre en pierre. Jusqu’au 29 octobre dernier.