France: Charnier de chats: «Ma femme est complètement débordée»

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FranceCharnier de chats: «Ma femme est complètement débordée»

Le couple qui a laissé 60 cadavres de chats derrière lui avait fait de même il y a deux ans. L’homme a tenté de s’expliquer.

par
R.M.
«Quand ma femme voit un chat, elle ne peut pas s’empêcher de le recueillir», a expliqué son mari.

«Quand ma femme voit un chat, elle ne peut pas s’empêcher de le recueillir», a expliqué son mari.

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La semaine dernière, on apprenait qu’une soixantaine de cadavres de chats avaient été découverts dans une maison de Bellegarde-en-Forez, dans la Loire, dont les locataires venaient d’être expulsés. La presse française révèle maintenant que ce couple est récidiviste: une scène similaire avait été dénichée il y a deux ans à peine, en Isère, dans un logement que l’homme et la femme venaient de quitter. Le mari a tenté de s’expliquer sur ces charniers de chats.

À Bellegarde-en-Forez, 32 chats dont 6 adultes, enveloppés dans du tissu, ont été découverts dans un congélateur. Une trentaine d’autres cadavres de chats, également dans du tissu, étaient enfouis dans la terre de nombreux pots de fleurs. Dans la maison, l’hygiène était déplorable.

En mars 2020, la SPA de Lyon et les gendarmes étaient intervenus dans un logement de Villette-d’Anthon, en Isère. Il était également dans un état effroyable, «insalubre, le sol jonché de déjections», relate «Le Dauphiné». Là aussi, une trentaine de cadavres de chats étaient dans un congélateur. Et les locataires avaient laissé un chien, livré à lui-même. Or il s’agissait bien du même couple qu’à Bellegarde-en-Forez.

«On ne les maltraite pas»

Il y a deux ans, les cadavres montraient des animaux qui semblaient très amaigris et sous-nourris. Une plainte avait été déposée par la SPA mais on ne sait pas sur quoi elle a débouché. Cette fois également, une plainte pour maltraitance animale a été déposée par une association de protection des animaux.

Le «Dauphiné» a pu joindre un des locataires incriminés, un homme de 49 ans. «C’est ma femme», lâche-t-il, «quand elle voit un chat, elle ne peut pas s’empêcher de le recueillir. » L’homme affirme que tous les chats sont «décédés de mort naturelle». Et même si de nombreux cadavres de chatons ont été découverts et si des petits félins semblaient mal nourris dans des maisons à l’hygiène déplorable, il réfute toute maltraitance ou acte de cruauté. «Ma femme adore les animaux et moi aussi. C’est de l’amour qu’on leur porte, on a du souci pour eux, on ne les maltraite pas», avance-t-il.

L’homme admet cependant que «l’amour» que son épouse de 50 ans, souffrant d’une «pathologie», porterait aux chats, «va trop loin. Cela devient un problème quand même… Ma femme est complètement débordée par son amour des animaux. Moi aussi, je les aime mais à un moment donné, il y a des limites», a-t-il commenté.

Le couple doit encore être entendu par les gendarmes.

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