EPFL: Un cours pour fabriquer ce qu’on veut à condition que cela soit utile

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EPFLUn cours pour fabriquer ce qu’on veut à condition que cela soit utile

Concevoir un objet qui sert à quelque chose. C’est la seule consigne que reçoivent les étudiants d’un cours du master en microtechnique de l’EPFL.

Le cours «Conception des produits et ingénierie des systèmes» du master en microtechnique de l’EPFL propose aux étudiants de concevoir un objet de A à Z qui serve à quelque chose. «C’est la seule consigne que nous leur donnons», explique Yves Bellouard, professeur et directeur du laboratoire Galatea de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur, dans un communiqué de presse de l’EPFL.

Cette année, les projets sont variés: piluliers pour les personnes âgées, déchets aquatiques, analyse de l’eau et filtre de l’eau sale par énergie solaire. Deux groupes travaillent sur la conception d’un distributeur automatique de médicaments pour les personnes âgées. «Après nous être renseignés auprès de médecins, nous avons constaté que les personnes qui ont plus de 65 ans prennent entre deux à trois comprimés par jour. En proposant cette machine, nous voulons favoriser leur autonomie», explique Titouan Marois, un des étudiants.

D’autres étudiants ont choisi pour thème l’environnement. Un groupe a construit une poubelle flottante qui récupère les déchets aquatiques en utilisant la force des courants. La structure est composée de matériaux recyclés. Elle est fixée au fond de l’eau avec une ancre», explique Florian Maître, étudiant. Son équipe a conçu une trappe qui empêche les détritus de ressortir de la cage. «Il faut ensuite aller vider cette poubelle tous les deux jours», précise Philippine Milward, étudiante.

Budget maximal de 500 francs

Un autre groupe a fabriqué un robot pour analyser des échantillons d’eau à différentes profondeurs. Cela permettra de savoir avec plus de précision où se trouvent les déchets. Un dernier groupe a conçu une machine qui filtre l’eau sale grâce à l’énergie solaire: le dispositif purifie l’eau par évaporation et condensation.

«Au-delà de l’aspect technique des différents projets, les étudiants ont appris à travailler à plusieurs et à se répartir les tâches, et ont acquis des compétences dans le domaine marketing», explique l’EPFL. Si la tâche a pu se révéler compliquée pour certains, les étudiants saluent cette liberté qui leur a été offerte. «Nous pouvions réaliser ce que nous voulions. À nous de gérer le budget, le temps et nous répartir les tâches. Les professeurs et leurs assistants étaient présents pour nous conseiller et nous encadrer», conclut Lara Laamari, une des étudiantes.

(comm/aze)

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