Hockey sur glace: Ces quatrièmes actes où les dynamiques se sont inversées

Depuis l’introduction des séries éliminatoires au meilleur des sept matches, trois équipes sont parvenues à renverser la vapeur après avoir été menées 3-0: Lugano (2006), Zoug (2007) et Davos (2008, 2022). C’était à chaque fois en quarts de finale.

Dos au mur dans sa demi-finale face à Zurich, FR Gottéron réalisera-t-il une première à ce stade de la compétition? Voici en tout cas comment Lugano, Zoug et Davos avaient lancé leurs remontées respectives au quatrième acte.

Le leur, les Dragons le disputent ce jeudi soir au Hallenstadion (20h).

Au bord de l’élimination, Lugano ressuscite avec «l’aide» de son rival. Battu en prolongation ce soir-là à la Valascia (4-5), Ambri a mené au score à quatre reprises dans ce quatrième acte. Et il a galvaudé une balle de match à deux secondes de la fin du temps réglementaire (Domenichelli) puis en début de prolongation (3 contre 1 mal négocié par Höhener), avant de se fabriquer le but de la défaite (Du Bois), attribué à Vauclair (63e). Rocambolesque.

Mené 3-0 dans la série par Rapperswil, Zoug entame sa remontada en terres saint-galloises en s’imposant aux tirs aux buts (5-6). De retour de suspension (6 matches), Duca inscrit ce soir-là un doublé et le penalty décisif, alors que «Rappi» était revenu de 2-5 à 5-5 à 33 secondes de la troisième sirène, grâce à une réussite de Murray. Fou!

Dos au mur face à Zoug, Davos se rebelle sur sa patinoire. Bien aidés par le retour en forme de Reto von Arx (grippe intestinale) sur le premier trio (2 assists ce soir-là), les Grisons réalisent un festival, marqué par un doublé de Riesen. Largement devant au score (14e 4-0, 24e 6-2), Genoni (pour ses premiers play-off dans l’élite) et ses coéquipiers trouvent toutefois le moyen de se faire peur en fin de match (55e 7-6). Sans conséquences.

Solide et intimidant (deux charges à la tête signées Nygren et Jung), Davos s’offre une bouffée d’oxygène à domicile face à Rapperswil (2-0). Enfin efficaces dans cette série, les Grisons font la différence par l'intermédiaire du critiqué Stransky et de Zgraggen. Mais aussi et surtout d’Aeschlimann, auteur de 34 arrêts et de son huitième blanchissage de la saison. Un mur.