Berne: L’Ukraine va enfin recevoir son «couteau suisse du déminage»

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BerneL’Ukraine va enfin recevoir son «couteau suisse du déminage»

La Suisse va livrer une machine télécommandée qui pourra déminer de manière efficace les zones contaminées par des mines, des armes à sous-munitions et des restes d’explosifs.

Christine Talos
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Christine Talos

La Suisse ne livre pas de chars, mais elle envoie au moins un engin de déminage à l’Ukraine. En effet, une machine télécommandée de la fondation romande DIGGER a été transmise ce mardi au Département fédéral de la défense, de la protection de la population et des sports (DDPS). Elle est prête à partir par camion sur la zone de conflit, fait savoir le DDPS.

Son but sera de déminer de manière sûre, rapide et efficace les zones contaminées depuis le début du conflit par des mines, des armes à sous-munitions et des restes d’explosifs de guerre. Une aide bienvenue pour Kiev qui a d’importants besoins en équipement spécialisé pour le déminage humanitaire.

Outre le véhicule à chenilles, qui permet de neutraliser des mines antipersonnel, Berne envoie aussi un camion avec remorque et tout un lot de pièces de rechange pour une durée totale de trois ans. Par ailleurs, les autorités ukrainiennes seront formées sur place par des spécialistes de la fondation DIGGER.

Cette livraison aura mis du temps à être concrétisée. Alors que la Suisse est le leader mondial des véhicules de déminage, l’interprétation stricte de la neutralité suisse a fortement compliqué l’envoi de ces engins à la pointe de la technologie à l’Ukraine, qui les réclamait pourtant depuis longtemps. Ces appareils pouvant en effet être utilisés tant à des fins civiles que militaires, il aura fallu attendre le mois de juin – après la publication d’un article dans la presse dominicale - pour que Berne se décide à accepter leur envoi en zone de guerre. 

La fondation Digger nous a présenté son «couteau suisse du déminage»

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