Votations du 25 septembre«Nous n’abolissons pas l’impôt anticipé, comme cela a été colporté»
Ueli Maurer a appelé à voter oui à la réforme de l’impôt anticipé. Un changement qui ne touchera que 5% de la totalité de cette taxe, a tenu à souligner le conseiller fédéral.

Ueli Maurer a présenté lundi à Berne les arguments en faveur de la réforme sur l’impôt anticipé soumis au vote le 25 septembre prochain.
Capture d’écran You TubeLe chef du Département fédéral des finances, Ueli Maurer, a lancé lundi matin sa campagne en faveur du oui à la réforme de l’impôt anticipé, soumise au vote le 25 septembre prochain. Sans entrer dans les détails techniques, le Conseil fédéral considère en résumé que ce changement «vise à inciter les entreprises suisses à emprunter de nouveau davantage de fonds en Suisse». Le gouvernement promet que «l’impôt anticipé sera supprimé uniquement dans les cas où il est, en fin de compte, plus nuisible qu’utile».
«En réalité, on ne devrait pas parler d’une réforme, mais d’une réformette, parce que nous parlons de moins de 5% de cet impôt qui sera touché», a déclaré lundi le ministre des Finances devant les médias à Berne. «Donc nous n’abolissons pas l’impôt anticipé, comme cela a été colporté», a jouté Ueli Maurer pour contrer les arguments des opposants au texte.
De quoi on parle?
Une réforme positive «de façon univoque»
Cette réforme qui vise spécifiquement l’impôt anticipé sur les intérêts des obligations doit, premièrement, permettre à certaines entreprises et administrations suisses d’être moins désavantagées fiscalement face à d’autres firmes qui émettent leurs obligations à l’étranger pour se soustraire à cette taxe. Deuxièmement, le Conseil fédéral estime que le changement renforcera l’attractivité de la Suisse face à la concurrence fiscale internationale (lire ci-dessous).
Le Conseil fédéral estime que les adaptations de l’impôt anticipé permettront de rapidement compenser les pertes de recettes. «Cette réforme est positive pour la place économique suisse de façon univoque. Il est difficile de comprendre qu’on puisse être contre», a poursuivi le ministre des Finances. Le Conseil fédéral estime que la réforme pourrait, «dans le meilleur des cas», s’autofinancer dès l’année de son entrée en vigueur. Elle devrait aussi faire augmenter rapidement les recettes des cantons et des communes, souligne le gouvernement.
Éviter la perte d’emplois
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