FootballUn nul qui soulage (un peu) Servette
Grâce à deux penalties, les Grenat ont mis fin à leur série de défaites contre Lugano (2-2). Mais ils ne sont toujours pas mathématiquement sauvés.


Pas de vainqueur entre Servette et Lugano, ici Antunes contre Mahmoud.
Pascal Muller/freshfocusServette n’est toujours pas officiellement maintenu en Super League. Mais grâce à deux penalties, dont celui de Dimitri Oberlin inscrit à la 91e minute, les Grenat ont au moins accroché un match nul 2-2 face à Lugano qui les tranquillise quelque peu. Lucerne reste ainsi à six points à deux journées de la fin, puisqu’il l’a emporté dans le même temps à Sion. Il demeure donc un léger doute, même s’il faudrait un certain concours de circonstances pour que cela tourne au vinaigre.
Cela ne rend pas la prestation servettienne plus glorieuse. Parce que face à des Tessinois largement remaniés (plusieurs joueurs préservés, dont Ziegler, Rüegg ou Daprelà, en vue de la finale de la Coupe contre Saint-Gall dimanche), les Servettiens ont été dominés. Ils auraient d’ailleurs très bien pu être menés de deux ou trois buts dans la première demi-heure, abordée une fois de plus de manière très passive.
Une percée décisive
L’avantage luganais ne fut finalement que d’un but: un penalty de Celar concédé après une main de Vouilloz (10e). Parce qu’après avoir contourné Frick, le même Celar trouvait le petit filet extérieur à la 24e minute, alors que c’est la barre du portier grenat qui a empêché Mahmoud d’inscrire sa reprise acrobatique trois minutes plus tard.
Servette ne s’est pas complètement laissé faire. Il a ainsi égalisé sur un penalty de Bédia dès la reprise. Le problème étant que ce Lugano est devenu joueur, quand on lui en laisse l’opportunité. Comme à la 63e minute, avec un mouvement initié par Amoura et poursuivi par un centre de Lavanchy permettait à Lovric de donner un nouvel avantage à son équipe. Heureusement, une percée de Rouiller à l’orée du temps additionnel aura offert ce dernier penalty.
Reste que pour les Grenat, la saison n’est donc toujours pas bouclée. Il faudra attendre les rencontres de Bâle (jeudi prochain), voire de Sion (dimanche suivant) pour enfin passer à autre chose. En l’occurrence, la construction de l’effectif de la saison prochaine, le vrai dossier chaud de l’été.