Mondiaux de cyclismeEn 2024 à Zurich, les punchers seront servis
Les organisateurs des Mondiaux de l'année prochaine en Suisse ont dévoilé les parcours que devront affronter les coureurs. Ce sera clairement la revanche de 2023.
La Sechselaeutenplatz a accueilli de l’athlétisme il y a deux ans.
Freshfocus«Je pense qu'on sera aussi fatigué en septembre prochain qu'à l'arrivée dimanche dernier... Un Mondial, c'est toujours spécial et on retrouve généralement les mêmes gars qui se battent pour les médailles. Il y aura deux belles montées un peu en dehors de la ville de Zurich et ça sera une nouvelle fois une course de mouvements. Ce sera ouvert et excitant!»
À peine sorti de son contre-la-montre des Championnats du monde à Stirling, Stefan Küng s'est retrouvé dans un bar de Glasgow pour commenter l'officialisation du parcours de l'année prochaine. Les organisateurs zurichois, au terme d'une présentation un peu poussive, ont dévoilé un parcours qui fera le bonheur des punchers. Comme cette année, un coureur complet sera couronné champion du monde pour le quatrième Mondial disputé à Zurich, après 1923 1929 et 1946.
La Suisse a une petite revanche à prendre, après le Mondial de 2020 à Aigle et Martigny, déplacé en Italie à cause du Covid. Entre le 21 et le 29 septembre prochains, et pour la première fois de l'histoire de la compétition, toutes les catégories croiseront la ligne d'arrivée au même endroit: sur la Sechseläutenplatz de Zurich. Les départs des différentes épreuves en ligne ou contre-la-montre, femmes, para-cycling et hommes, seront donnés à Gossau, Uster, Winterthour et Oerlikon.
L'épreuve masculine en ligne, la plus suivie à travers le monde, ressemblera pas mal à une classique belge. Après une petite balade dans la campagne zurichoise au départ de Winterthour, les cadors devront parcourir la bagatelle de 279,2 km, pour une dénivélation positive totale de 4389 mètres. C'est quasiment un kilomètre de plus à grimper que cette année, mais les routes seront un peu moins encombrées qu'en ce mois d'août.
Le contre-la-montre, lui, aura lieu entre la gare d’Oerlikon et le centre de la capitale financière suisse. Au programme: 46,6 bornes d'effort et 457 mètres de dénivelé. Une grosse bosse fera des différences au milieu du parcours, avant une quinzaine de kilomètres totalement plats sur la fin. «Cela permettra de changer un peu la position aérodynamique qui fait mal», a imagé Stefan Bissegger, 16e du chrono mondial dans l'après-midi.
David Lappartient, président de l’UCI: «Très heureux d’être à Zurich en 2024»
Le boss de l’Union cycliste internationale.
AFP«L'UCI et moi sommes très heureux d'être à Zurich l'année prochaine. D'abord: bravo à l’Écosse pour avoir organisé cette année le plus grand événement cycliste de tous les temps. L'année prochaine, je suis très content que Zurich et les collines alentours soient l'hôte de ces courses magnifiques. C'est un endroit qui a une longue histoire dans le cyclisme, avec le très réputé Grand Prix de Zurich, mais aussi une ville qui a reçu déjà trois fois les Mondiaux il y a très longtemps: en 1923, 1929 et 1946.
Pour l'UCI, cette épreuve est le sommet de la saison cycliste. Et la course en ligne des Mondiaux est le moment où il y a le plus de spectateurs au bord des routes et le plus de téléspectateurs devant leur TV. On vient de vivre une des plus belles courses en ligne de tous les temps à Glasgow... C'est toujours une épreuve où les coureurs écrivent la légende et j'espère que ce sera le cas l'année prochaine. Ces Mondiaux auront lieu à Zurich, le pays de la maison de l'UCI, et c'est super d'y revenir.»