14-juillet: Moins de casse que l’année passée

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14-juilletMoins de casse que l’année passée

La nuit du 13 au 14 juillet s’est déroulée «relativement calmement», selon les chiffres des autorités. Le dispositif policier déployé cette année est particulièrement important.

La veille de la fête nationale est normalement rythmée par des heurts dans Paris. Ici en 2019.

La veille de la fête nationale est normalement rythmée par des heurts dans Paris. Ici en 2019.

Kenzo TRIBOUILLARD/AFP

Les festivités du 14-Juillet se déroulent sous haute tension cette année en raison des récentes émeutes. Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a salué une «baisse des dégradations par rapport à 2022» dans la nuit de jeudi à vendredi, «Les fêtes populaires ont pu se dérouler normalement partout en France», a tweeté Gérald Darmanin, en saluant «l’engagement» des forces de l’ordre. La nuit a été dans «l’ensemble relativement calme pour un 13 juillet», a également indiqué le Ministère de l’intérieur.

Baisse des dégradations matérielles

Selon un bilan provisoire établi à 7 heures, 97 personnes ont été interpellées, et 3 policiers blessés contre 34 en 2022, relèvent les sources officielles. Les autorités ont également recensé une baisse dans l’usage d’artifice à l’encontre des forces de l’ordre.

Un total de «2’313 mortiers» d’artifice a été saisi dans la nuit, a encore indiqué le Ministère de l’intérieur. Pour prévenir les potentielles violences, le gouvernement avait annoncé l’interdiction de la vente de mortiers d’artifice pour la fête nationale. Cela n’a pas empêché certains de s’y risquer. Selon une source policière, près de 1’200 mortiers d’artifice ont été notamment saisis dans un magasin de Juvisy-sur-Orge (Essonne). Le gérant du commerce a été placé en garde à vue, a ajouté cette source.

Environ 45’000 policiers et gendarmes, dont, pour la première fois un 14-Juillet, des unités d’élite (Raid, GIGN et BRI), étaient mobilisés dans la nuit de jeudi à vendredi. Ce dispositif déployé après les violences consécutives à la mort de Nahel, 17 ans, tué par le tir d’un policier lors d’un contrôle routier à Nanterre le 27 juin, doit être à nouveau reconduit pour la nuit de vendredi à samedi.

(AFP)

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