Football«Nous aurons la même stratégie offensive»
Rassuré par le succès 2-0 contre l’Irlande du Nord samedi, Murat Yakin aborde le déplacement en Lituanie avec beaucoup de confiance.


Murat Yakin et son adjoint Vincent Cavin n’ont pas prévu de changer beaucoup de choses avant le déplacement en Lituanie.
LafargueL’équipe de Suisse devra être sérieuse contre la Lituanie mardi (20h45) sur la pelouse synthétique de Vilnius. Mais Murat Yakin est confiant, conforté par la bonne prestation contre l’Irlande du Nord (2-0) samedi. De quoi se laisser aller à quelques blagues en conférence de presse de veille de match.
Murat Yakin, avez-vous vu le terrain? Qu’en pensez-vous?
Ce ne doit pas être le plus important pour le match de demain. Les joueurs le savent et essaieront de mettre le même rythme, la même dynamique qu’ils ont mise lors du match contre l’Irlande du Nord. Nous devrons mettre une certaine pression et avoir l’objectif de gagner ce match. Nous devons garder notre concentration sur ça.
Comment avez-vous réagi à la polémique autour de Xherdan Shaqiri, et cette veste de l’UÇK qui lui a été mise sur le dos?
Je n’ai pas grand-chose à dire là-dessus. Je veux me concentrer sur le match de mercredi. Tout ce que je peux dire sur Xherdan, c’est que nous avons fêté son anniversaire hier. Il a reçu un gâteau cinq fois. Et cinq fois, il a dû faire un discours. Il l’a très bien fait (il rigole). Pour le reste, je laisse la parole à notre porte-parole Adrian Arnold.
Le directeur de communication de l’ASF prend la parole: «Xherdan Shaqiri est un joueur expérimenté, il est conscient de ses responsabilités. Il sait comment réagir dans ces situations. Ni lui, ni aucun joueur n’ont intérêt à instrumentaliser le sport à des fins politiques».
Quelle analyse faites-vous des prestations récentes de Steven Zuber?
Il a un très bon développement. Très tôt, il a connu des expériences intéressantes, en allant jouer dans des grands championnats. C’est un joueur qui aime jouer au football. Il a aussi gagné de la confiance. On peut comparer le championnat de Grèce (ndlr: où il joue désormais, à l’AEK Athènes) au championnat turc. C’est une ligue qui est dure, et ça se ressent dans son implication avec l’équipe de Suisse. Il est très engagé, très discipliné. Par exemple, samedi contre l’Irlande du Nord, il est le seul joueur à avoir travaillé encore après le match. Cela démontre son envie. J’espère qu’il pourra bientôt rejouer dans un meilleur championnat.
«Je mettrai la meilleure équipe sur le terrain»
Nico Elvedi est sous la menace d’une suspension pour le match contre l’Italie. Allez-vous changer complètement votre défense?
Nico Elvedi est assez intelligent. Il ne va pas se laisser provoquer. Il a l’Italie dans le viseur, mais l’important sera de prendre les trois points. Pour lui aussi. Je mettrai la meilleure équipe sur le terrain et nous aurons besoin de Nico.
À Genève, l’équipe de Suisse a été très offensive. Faut-il s’attendre à la même chose contre la Lituanie?
Il y a toujours des stratégies différentes selon l’adversaire. C’est un équilibre à trouver. Il y a des équipes contre lesquelles on peut être plus défensif. Mais je pense qu’on a montré contre l’Irlande du Nord que nous étions capables d’être très dynamiques, avec beaucoup de courses. Nous n’avons pas laissé de chances de contre-attaque. Ce sera la même stratégie demain. Après, il y a trois changements certains, puisque Manuel Akanji, Kevin Mbabu et Denis Zakaria ne sont pas là. Mais la stratégie offensive ne va pas beaucoup changer.
En quoi votre équipe est-elle différence de celle qui a battu la Lituanie (1-0) en mars dernier?
(Breel Embolo rappelle qu’il n’était pas le sélectionneur et qu’il n’a peut-être pas vu le match). Il faut demander à Breel, il était là. Non, la grosse différence, c’est le système. Nous jouons de manière plus offensive (il se marre, la salle aussi). C’est un nouveau match, avec de nouveaux joueurs et une nouvelle stratégie. Ce sera aussi différent pour l’adversaire. Et puis nous sommes à l’extérieur, sur un synthétique. Ce sera différent.