Neuchâtel – Pas de désherbant, sauf au cimetière

Promulguée par le Conseil général (législatif) des Ponts-de-Martel (NE), l’interdiction des pesticides sur le territoire communal aura tenu deux ans, au cimetière. Comme l’a révélé «ArcInfo», les autorités ont fait machine arrière face «aux fortes réactions négatives de la part de la population relatives au mauvais état d’entretien de ce lieu».

Une demande de crédit de 64 000 francs a été approuvée le 16 mars dernier. Le rapport explicatif stipule que «le travail supplémentaire effectué par les employés communaux avoisine 300 heures, uniquement pour le cimetière, et pour parvenir à un résultat très insatisfaisant».

À long terme, l’idée du Conseil communal (exécutif) consiste à désaffecter des tombes et de supprimer les allées afin de parvenir à un cimetière entièrement fleuri sur son côté ouest, dans un style anglais. «Les employés communaux n’auraient plus à désherber manuellement cet endroit, mais uniquement à l’entretenir à l’aide de divers outils mécaniques, tels que tondeuse à gazon ou débroussailleuse par exemple», ont précisé les autorités.

Avec sa végétation un peu folle, le cimetière des Ponts-de-Martel a été créé le 15 août 1629. Son intérêt patrimonial a été remarqué et sa partie la plus ancienne est inventoriée: toujours selon «ArcInfo». aucun monument n’y a été détruit depuis plus d’un siècle.

En attendant le remaniement de la partie ouest, le Conseil communal a obtenu du Conseil général de pouvoir utiliser cinq litres de pesticides de synthèse par année, de manière à alléger les travaux d’entretien.