Mœurs - Accusé de viol, un policier genevois a été interpellé

À Genève, le sujet a fait l’objet de la plus grande discrétion. La commandante de la police genevoise n’avait elle-même pas été informée de l’opération.

Selon la RTS, un inspecteur de la brigade criminelle a été appréhendé à son domicile mardi 25 janvier. Il est accusé d’agressions sexuelles par une connaissance.

C’est l’Inspection générale des services (IGS), la police des polices, qui s’est chargée de l’interpellation. Le téléphone du policier a notamment été saisi. Il contient un SMS compromettant envoyé par la plaignante au prévenu.

Si la plainte a été déposée récemment, les faits reprochés remontent eux à début 2019 lors d’une soirée arrosée entre amis, relate la RTS. Dans le SMS, envoyé au prévenu le lendemain, la plaignante confie avoir mal vécu certains événements de la soirée. Elle accuse depuis le policier de viol, de contrainte sexuelle et de violation de domicile.

L’inspecteur conteste ces accusations. Selon son avocat, il y a bien eu un «rapprochement» avec la plaignante, qui était consentante, mais «sans relations intimes».

Présumé innocent, le policier a été relâché après avoir été interrogé durant plusieurs heures. Selon la RTS, il a pu reprendre son poste à la brigade criminelle en fin de semaine dernière, dans l’attente d’autres actes d’instruction. Il a toutefois reçu l’interdiction de rentrer en contact avec les personnes impliquées dans cette affaire.