Disparition de Delphine Jubillar – La compagne du mari le soutient, mais commence à avoir des doutes

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Disparition de Delphine JubillarLa compagne du mari le soutient, mais commence à avoir des doutes

La compagne de Cédric Jubillar, suspecté dans la disparition de son épouse, Delphine, fin 2020, a admis, désormais, «ne pas être sûre à 100% de son innocence».

En décembre dernier, un an après la disparition de Delphine Jubillar, une marche de justice et vérité avait eu lieu à Cagnac-les-Mines, où habitait la jeune femme.

En décembre dernier, un an après la disparition de Delphine Jubillar, une marche de justice et vérité avait eu lieu à Cagnac-les-Mines, où habitait la jeune femme.

AFP

Dans la disparition, fin 2020, de Delphine Jubillar, la police suspecte toujours le mari, Cédric. Celui-ci bénéficie du soutien de son actuelle compagne, mais celle-ci semble commencer à avoir des doutes. «Je le soutiens, je ne vais pas lui lâcher la main maintenant», a déclaré à 100% Radio cette femme de 44 ans, libérée le 16 décembre à l’issue d’une garde à vue d’une journée et demie à la gendarmerie de Gaillac (Tarn) pour «recel de cadavre».

Admettant «ne pas être sûre à 100% de son innocence», elle a ajouté qu’elle continue à échanger par courrier avec Cédric Jubillar, 34 ans, détenu à l’isolement à la maison d’arrêt de Seysses, près de Toulouse, depuis sa mise en examen pour homicide volontaire par conjoint, le 18 juin.

Mise au point

«Depuis ma garde à vue, j’ai reçu quatre lettres durant les Fêtes, deux par deux», a-t-elle expliqué, sans s’exprimer sur leur contenu. Son avocate a précisé que sa cliente était sortie épuisée de sa garde à vue, terminée le 16 décembre vers 21 heures, sans qu’aucune poursuite ne soit retenue, et a depuis préféré rester en retrait.

Mais après «une accalmie, positive pour sa santé et sa sérénité», «elle va bien», a ajouté l’avocate, déplorant la publication de beaucoup d’informations, selon elle, erronées. Elle a notamment dénoncé le fait qu’«il a été indiqué que la nouvelle compagne de Cédric Jubillar a connu ce dernier il y a une dizaine d’années, ce qui est totalement faux».

S’il «résidait dans la région albigeoise, ma cliente a réellement connu Cédric Jubillar en avril 2021, et non avant. En tout cas pas à titre personnel. Elle le connaissait avant uniquement par le biais des médias», a précisé l’avocate. Cédric Jubillar avait révélé leur liaison en diffusant une photo d’eux sur Facebook, ce qui avait choqué des proches de la disparue.

Suspect numéro un

Cédric et Delphine Jubillar, 33 ans, qui travaillait comme infirmière de nuit dans une clinique d’Albi, étaient en instance de divorce lorsque, le 15 décembre 2020, elle a disparu en pleine nuit de leur maison de Cagnac-les-Mines. Peu avant, il avait appris que sa femme avait un amant et envisageait de refaire sa vie avec lui.

Dans cette enquête sans corps ni aveu, il demeure le suspect numéro un. Il se dit innocent, mais la justice estime disposer d’un faisceau d’indices suffisant pour le maintenir en détention provisoire. Mardi, la Chambre d’instruction de la Cour d’appel de Toulouse doit examiner une nouvelle demande de mise en liberté de Cédric Jubillar.

(AFP)

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