Saut à skis – Killian Peier flirte encore avec le podium

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Saut à skisKillian Peier flirte encore avec le podium

Le Vaudois de 26 ans a pris une nouvelle 4e place, lors du 2e concours de Coupe du monde d’Engelberg. Il avait pourtant dominé la première manche.

Robin Carrel
par
Robin Carrel Engelberg
Killian Peier durant son premier saut sur le Grand Tremplin d’Engelberg.

Killian Peier durant son premier saut sur le Grand Tremplin d’Engelberg.

AFP

Rageant! Quatrième la veille sur ce même tremplin, le sauteur de La Sarraz a encore une fois fini «chocolat». Mais cette fois, il ne lui a manqué que 0,4 point pour monter sur le podium et même 0,7 unité pour la 2e place. Il n’y avait en revanche rien à faire face au Japonais Ryoyu Kobayashi, trop fort ce dimanche dans le canton d’Obwald. Le 2e rang est revenu à l’Allemand Karl Geiger et le 3e au Norvégien Marius Lindvik.

Toute l’aire d’arrivée à Engelberg avait cru à une possible première victoire suisse en Coupe du monde depuis plus de 7 ans, quand Simon Ammann l’avait emporté à Ruka. Car Peier était en tête après le premier envol, avec une marge infime sur Kobayashi (0,2 pt) et Geiger (0,8 pt). Le Vaudois a atterri à 132 mètres en manche finale, pas assez pour rivaliser avec les 136,5 mètres du Japonais, les 131,5 mètres de l’Allemand et les 138,5 mètres parcourus par Lindvik, dans des conditions de vent très changeantes.

Encore un peu de patience

Le Vaudois devra remettre l’ouvrage sur le métier pour retrouver une «boîte» sur laquelle il n’est monté qu’une fois, il y a 2 ans, en Russie. Vu sa forme, ça ne saurait tarder et c’est déjà là une sacrée petite victoire, lui qui revient d’une grave blessure à un ligament de son genou droit, subie en octobre 2020.

Le concours de ce dimanche, dont les qualifications avaient déjà été disputées sous une légère brise qui a décidé de se lever quand un trio suisse jouait son ticket, n’a pas souri à Simon Ammann. Le St-Gallois a dû patienter de longues minutes en haut du tremplin et n’a pas réussi à se relâcher.

Il a dû, à l’instar de son compatriote Sandro Hauswirth, regarder les meilleurs s’expliquer depuis le bas de l’aire de réception. Seul Gregor Deschwanden a accompagné Peier en manche finale, pour finir au 20e rang. Ils sont tous restés à l’arrivée pour faire la fête à leur leader au cas où… Ce n’est sans doute que partie remise.

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