Revivez en différé les annonces du Conseil fédéral

Livetickeractualisé le mercredi, 16 février 2022

CoronavirusRevivez en différé les annonces du Conseil fédéral

Le gouvernement a notamment décidé que, dès jeudi, le certificat Covid ne sera plus obligatoire dans aucun établissement en Suisse.

Christine Talos
par
Christine Talos
  • Dès demain, le certificat Covid ne sera plus obligatoire dans aucun établissement en Suisse

  • Le masque ne sera plus non plus obligatoire dans les magasins, restaurants, fitness et au travail

  • Il reste cependant obligatoire dans les transports publics et les établissements de santé, mais seulement jusqu’au 31 mars, tout comme l'isolement des personnes positives

  • La Confédération continue de prendre en charge les tests Covid des personnes avec symptômes et tous les tests antigéniques

  • Il n’y a plus aucune restriction d’entrée sur le territoire suisse

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mercredi, 16.02.2022

Le résumé des décisions du Conseil fédéral

Selon le Conseil fédéral, la situation épidémiologique continue d’évoluer de manière positive en Suisse, et «grâce à l’immunité élevée de la population, une surcharge du système de santé est improbable, malgré la circulation toujours importante du virus», a estimé Alain Berset. Du coup, il a décidé de lever toutes les restrictions ou presque.

  • Dès demain 17 février, le certificat Covid ne sera plus obligatoire dans aucun établissement en Suisse. La règle des 3G, 2G et 2G+ est abolie.

  • Le masque ne sera plus non plus obligatoire dans les magasins, restaurants, théâtres, fitness et au travail.

  • Il reste cependant obligatoire dans les transports publics et les établissements de santé, mais seulement jusqu’au 31 mars, tout comme l'isolement de 5 jours des personnes positives.

  • La recommandation de télétravail tombe également.

  • Tombent aussi l’obligation d’obtenir une autorisation pour les grandes manifestations et les restrictions quant aux rencontres privées.

  • ll n’y a plus aucune restriction non plus pour entrer sur le territoire suisse.

  • La recommandation des tests répétés dans les entreprises est supprimée. La Confédération ne les financera plus que dans les établissements de santé et dans les écoles (jusqu'à fin mars pour celles-ci).

  • Les dépistages individuels (tests antigéniques et PCR) pour les personnes symptomatiques et les cas-contact continuent d'être pris en charge par la Confédération.

  • Berne ne produira plus de certificats uniquement valables en Suisse. Mais il établira encore des certificats reconnus par l'UE.

  • La plupart des mesures de soutien économique tombent aussi. Dès jeudi, il ne sera plus possible de faire valoir un droit (sauf exceptions) à une indemnité perte de gain en raison de la fermeture d’un établissement ou parce que la prise en charge des enfants n’est pas assurée.

  • En outre, le 31 mars, la task force scientifique qui conseille le Conseil fédéral va disparaître.

15:08

C'est la fin de la conférence de presse du Conseil fédéral

Alain Berset et Ignazio Cassis ont terminé leur point presse consacré à la levée des mesures contre le Covid.

Merci de nous avoir suivi!

15:07

Y a-t-il des seuils atteindre avant que le COnseil fédéral réagisse?

Au Danemark, la levée des mesures a engendré des hausses de contamination et de décès. La Suisse s'attend-elle aussi à cela, demande une journaliste qui s'intéresse aux seuils à atteindre. Alain Berset se dit conscient que la situation peut être analogue en Suisse mais qu'il n'y a pas de seuils fixés. Il reste positif et estime que le Conseil fédéral a tout ce quîl faut pour gérer la situation si c'est le cas. Le critère restera d'éviter la surcharge des hôpitaux, assure-t-il.

15:04

Pourquoi ne pas faire tomber les décisions immédiatement?

Alain Berset rit et répond que c'est une question d'abord juridique. En outre, certains cantons ont prié le COnseil fédéral d'attendre samedi pour tout faire tomber. Le Conseil fédéral a donc été aussi vite que possible.

15:01

N'y a-t-il pas eu de l'alarmisme de la part de la task force?

Chacun a son rôle, répond Ignazio Cassis. une task force est composée de scientifiques qui se basent sur certaines affirmations initiales. Ce qui a toujours été vrai, c'est que le Conseiol fédéral a regardé les projections et les conséquences de la task force et a intégré ce savoir dans sa prise de décisions beaucoup plus larges.

En outre, il fallait tenir compte de la pondération de différents intérêts, notamment économiques, alors que la task force avait une vision exclusivement sanitaire, explique-t-il. La responsablité des décisions est politique, pas médicale ou scientifique, conclut-il.

14:57

Quid des vaccins?

Alain Berset estime quîl y a toujours intérêt à privilégier la vaccination, qui reste moins cher que les contaminations. Dans d'autres pays, on procède à un nouveau tour de vaccination. Il faut y songer aussi en Suisse.

14:55

Peut-on être obligé de porter le masque au travail?

Michael Gerber de l'OFSP répond qu'il n'y a pas de règles spécifiques dans le monde du travail. Il est donc pososible qu'un patron demande une preuve de non infection ou d'immunité dans certains cas à ses employés, surtout s'il y a des personnes vulnérables. Il pourrait demander un tel document.

14:51

Quid de la dictature sanitaire dont est accusé le Conseil fédéral?

Ce qui s'est passé est typique pour toute épidémie, répond le docteur Cassis. Ca va toujours soit trop vite, soit trop lentement aux yeux de la population, dit-il en citant l'histoire de la médecine. En outre, c'est une question d'équilibre entre liberté et intervention de l'Etat. Dans certains pays autoritaires, la question ne se pose pas, relève-t-il. Et d'assurer: si la Suisse devait vivre une nouvelle situation dans 10-15 ans, les mêmes questions, les mêmes frustrations se poseraient. Le Conseil fédéral a tout le temps choisi de prendre le chemin le plus cohérent possible, conclut-il.

14:47

Fin de la collaboration avec la Task Force

À la demande de la task force scientifique, le mandat de conseil de cette dernière est interrompu de manière anticipée à la fin mars, rappelle Alain Berset en réponse à une question. Il courait a priori jusqu’à fin mai 2022, mais les besoins ont changé en raison de l’évolution positive de la pandémie. Certains membres de la task force scientifique resteront à disposition pour conseiller le Conseil fédéral et l’administration fédérale.

La task force scientifique conseille le Conseil fédéral depuis mars 2020. Alain Berset a remercié ses membres de leur engagement.

14:45

Certains cantons voudraient pouvoir maintenir le certifcat? Est-ce possible?

Oui c'est possible, répond Alain Berset, mais nous n'avons pas connaissance de cantons qui souhaiteraient le faire, explique-t-il.

14:43

Pourquoi en finir avec l'isolement fin mars du coup?

C'est une question de définition des limites, répond Alain Berset. On part du principe que la vague sera terminée. En outre, il faut progressivement vivre avec la virus. Mais d'ici fin mars, tous les Suisses auront été en contact avec le virus. Il y a aujourd'hui 10% de la population qui se contamine chaque semaine, magré les mesures. C'est énorme, dit-il.

Il faut donc maintenant passer à plus de normalité.

14:41

Pourquoi maintenir l'isolement?

On demande ainsi aux personnes contagieuses d'éviter d'infecter d'autres personnes. Il s'agit de maintenir les risques d'infection là où ils sont évidents, explique Alain Berset en rappelant qu'on en est toujours à un nombre importants de contaminations journalières.

Ignazio Cassis explique qu'on ne fera plus de tests, sauf quand on est malade. Et quand on est malade, on reste la plupart du temps à la maison de toute manière. C'est donc un élément de normalisation, précise-t-il.

14:38

Pourquoi ne pas garder le masque dans les magasins?

Une question sur l'abolition du port du masque dans les magasins? En quoi est-ce moins problématique que dans les trains? Alain Berset répond qu'on peut choisir le moment d'aller faire ses courses comme y aller dans les heures creuses, par contre souvent on n'a pas le choix pour les transports publics, indique-t-il.

14:33

Y a t-il un plan B si le Covid revient?

C'est Ignazio Cassis qui répond: la situation nous permet de prendre cette décision d'ouverture, explique-t-il. Mais le Conseil fédéral est prêt, et doit, agir si la situation empire. Mais on ne sait pas ce qui se passera cet automne, par exemple, dit-il. Y aura-t-il un nouveau variant? Faudra-t-il prendre de nouvelles mesures? L'idée est de ne pas être trop enthousiaste. Du coup, le monitorage et la surveillance de l'épidémie vont demeurer, souligne le Tessinois.

Alain Berset abonde: le dashboard a été très utile pour gérer la phase aiguë. Il faudra le continuer dans des condictions classiques, dit-il en substance.

14:29

Quelle sera la marge de manœuvre des cantons?

Oui, là où les cantons l'estiment, ils pourront prendre des décisions car Berne ne peut pas tout légiférer, répond le Fribourgeois.

14:27

Quid des aides financières (APG) pour les entreprises?

Alain Berset répond: elles tombent! Certaines catégories de personnes continueront de les recevoir jusqu'au 30 juin, notamment ceux qui sont dans le spectacle, et les personnes vulnérables qui ne peuvent pas encore reprendre le travail.

14:25

Quand le certificat Covid sera-t-il levé dans l'espace Schengen?

Alain Berset le reconnaît: le certificat reste nécessaire pour voyager dans les pays qui nous entourent. Et ceux-ci vont plus lentement que la Suisse. Il faut donc que l'accès à ce certificat reste possible pour ceux qui doivent aller à l'étranger.

14:24

On passe aux questions

Une journalise demande si Berne va analyser le certificat Covid et le travail de la Task Force. Alain Berset confirme: il faudra tirer un bilan. La Chancellerie a déjà commencé des travaux. Le Parlement travaille également dans ce sens-là, dit-il.

Il évoque aussi la Task Force et la collaboration avec les scientifiques, une première dans l'histoire suisse, dit-il.

14:21

Cela peut créer de l'anxiété, reconnaît Alain Berset

La levée de ces mesures est un soulagement pour beaucoup, mais cel peut créer de l'anxiété et de l'insécurité pour d'autres. Comme son collègue Cassis, Alain Berset demande donc de la tolérance et du respect sans oublier les mesures d'hygiène. Jusqu'à 10% de la population s'est infectée chaque semaine.

14:19

On entre dans une phase de transition, selon Berset

Alain Berset a une pensée pour tous ceux qui ont beaucoup souffert durant cette pandémie. Nous avons beaucoup appris de cette crise mais le virus ne va pas disparaître. On ne sait pas quel impact le virus aura sur la société ces prochains mois. Nous entrons dans une phase de transition, la phase aigüe est terminée.

Il y aura encore la possibilité de faire des tests répétitifs financés par la Confédération.

14:17

L’ordonnance COVID-19 abrogée

L’ordonnance COVID-19 situation particulière règle encore l’isolement et le port du masque obligatoire dans les transports publics et les établissements de santé jusqu’à la fin mars. Si la situation épidémiologique évolue comme prévu, l’ordonnance sera abrogée au 1er avril 2022, ce qui signifiera le retour à la situation normale, note-t-il.

14:16

Plus de masque dans les magasins

Alain Berset rappelle que le port du masque ne sera plus obligatoire dans les commerces, les restos, mais qu'il reste obligatoire dans les trains et les bus, à l'intérieur, pas sur les quais ou aux arrêts, précise-t-il. Ceci dans l'idée de protéger les personnes vulnérables.

14:14

Au tour d'Alain Berset de s'exprimer

On est passé par presque tous les états possibles et imaginables, lance le ministre Fribourgeois. C'est la 85e fois que j'ai porté des projets sur le thème de la pandémie, c'est la 77e fois que le Conseil fédéral communique à ce sujet, rappelle-t-il en passant.

Aujourd'hui, nous pouvons constater que la dynamique positive se poursuit, la surcharge des hôpitaux paraît invraisemblable car l'immunité de la population est très élevée désormais, explique-t-il. Avant de rappeler toutes les mesures qui sont abandonnées dès demain jeudi.

14:11

Appel au respect et à la responsabilité.

Ces décisions ne veulent pas dire que le Conseil fédéral n'assume pas ses responsabilités dans la lutte contre la pandémie. Il reste prêt tout moment à réenvisager des nouvelles mesures si la situation les rend nécessaires, précise Ignazio Cassis.

Nous récupérons certaines de nos libertés mais il n'y a pas de liberté sans responsabilité, dit-il en appelant au respect des Suisses les uns envers les autres, notamment pour ceux qui continueront de porter le masque. Il faudra être tolérant et arrondir les angles face à certains comportements, souligne le président.

Cette nouvelle phase nous demande une capacité d'adaptation pour vivre avec ce virus, souligne Cassis. Notre société se doit de chercher un nouvel équilibre.

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