Justice bernoise - Le crime de la forêt d’Orpond était «atroce» et «ignoble»

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Justice bernoiseLe crime de la forêt d’Orpond était «atroce» et «ignoble»

Un ressortissant bulgare qui avait tué une promeneuse sans raison voit sa peine confirmée en seconde instance.

Vincent Donzé
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Vincent Donzé
Le crime s’est déroulé le 17 juillet 2016 dans la forêt d’Orpond

Le crime s’est déroulé le 17 juillet 2016 dans la forêt d’Orpond

Lematin.ch/Vincent Donzé

Un ressortissant bulgare qui a tué sans raison une promeneuse dans la forêt d’Orpond (BE) restera en prison encore longtemps. Mercredi, cinq ans après le crime, la Cour suprême bernoise a confirmé les 20 années de prison infligées en première instance pour assassinat. La peine sera suivie d’un internement en raison d’un risque élevé de récidive.

«Pour retrouver votre liberté, il faudra avouer, reconnaître votre faute, demander pardon et accepter un traitement thérapeutique», a déclaré le président du tribunal, cité par «Le Journal du Jura». Selon Jean-Luc Niklaus, la victime a perdu la vie de manière «atroce», «ignoble» et «sans scrupule», le dimanche 17 juillet 2016.

Psychopathie

Le tueur, qui vivait dans la forêt d’Orpond, souffre de trouble de la personnalité et de psychopathie, un syndrome qui n’affecte pas la conscience des actions, selon le «JdJ».

«Je n’ai tué personne», a affirmé le prévenu de 43 ans, peinant à expliquer comment son ADN s’est retrouvé notamment sur le t-shirt qui enveloppait la hache de plâtrier utilisée pour frapper la promeneuse à 15 reprises, jusqu’à réduire son crâne en bouillie. Et pourquoi il conduisait la voiture de la victime, une petite Chevrolet grise plombée à 45 km/h, lorsqu’il a été arrêté par des gardes-frontières…

Frappé et blessé par le tueur sans doute parce qu’il voulait protéger sa maîtresse de 66 ans, le teckel de la victime a été retrouvé dans la forêt située derrière le quartier de Mâche, à Bienne. Il a été restitué à la famille.

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