Parlement: Olivier Français ne se représentera pas au Conseil des États

Le sénateur vaudois Olivier Français a mis au fin mardi au suspense sur son éventuel désir de se représenter au Conseil des États. Et sa réponse est non. Il a décidé de ne pas briguer un 3e mandat à Berne en 2023, a-t-il indiqué dans l’émission de la RTS «Drôle d’époque». Ill mettra donc fin à son activité politique qui aura duré presque 30 ans l’année prochaine. 

Le Vaudois, âgé de 67 ans, estime qu’il est l’heure de tourner la page: «La passion, oui, mais au bout d’un moment il faut passer à autre chose. J’ai formellement décidé d’arrêter l’année prochaine», a-t-il déclaré, non sans émotion. Selon ses dires, il a pris sa décision il y a un mois déjà. Il a aussi brossé un bref portrait de celui ou celle qui lui succédera.  «J’attends une ou un candidat de valeur, qui soit attentif et à l’écoute des autres», a-t-il indiqué en précisant qu’il accompagnerait le PLR dans la campagne pour les fédérales de 2023.

Olivier Français, ingénieur civil diplômé de l’EPFL et spécialisé en géotechnique, a d’abord été conseiller communal lausannois de 1994 à 2000 avant d’intégrer la Municipalité de Lausanne de juin 2000 à juin 2016. Il a aussi été conseiller national entre décembre 2007 et novembre 2015, avant de se faire élire au Conseil des États en battant le Vert Luc Recordon. Il avait été réélu en 2019, en même temps que la Verte Adèle Thorens, qui s’apprête, elle aussi, à quitter la Chambre des Cantons.

Avec ces deux départs annoncés, les deux sièges vaudois au Conseil des États sont donc à repourvoir en octobre 2023. À gauche, les deux conseillers nationaux Raphaël Mahaim (Verts) et Pierre-Yves Maillard (PS) ont déjà annoncé leur intérêt. À droite, les noms de la conseillère nationale Jacqueline de Quattro et celui du récent ex-conseiller d’État Pascal Broulis circulent parmi les potentiels candidats.