Royaume-UniEnviron 3,2% des Anglais et des Gallois s’identifient comme LGBT+
C’est la première fois que des statistiques sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre sont incluses dans le recensement.

Les personnes sondées étaient invitées à répondre aux questions sur la base du volontariat.
AFPEnviron 3,2% des Anglais et des Gallois se sont identifiés comme LGBT+ dans un recensement inédit sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre mené en 2021 par l’Office national des statistiques (ONS), dont les résultats ont été publiés vendredi.
«Moment historique»
Environ 1,5 million de personnes se sont identifiées comme LGBT+, soit 3,2% des personnes âgées de 16 ans ou plus. Quelque 262’000 personnes, soit 0,5% de la population de l’Angleterre et du Pays de Galles, ont déclaré que leur identité de genre était différente du sexe enregistré à leur naissance.
C’est la première fois que des statistiques sur l’orientation sexuelle et l’identité de genre sont incluses dans le recensement. Les personnes sondées étaient invitées à répondre aux questions sur la base du volontariat. Environ 44,9 millions de personnes (92,5% des adultes de plus de 16 ans) ont répondu à la question sur leur orientation sexuelle et 45,7 millions (94%) sur l’identité de genre.
L’association LGBT+ Stonewall a qualifié ce recensement de «moment historique». «C’est incroyable de voir la taille réelle de la communauté LGBT+ dans le pays». Le recensement «montre que nous sommes de plus en plus libres d’être nous-mêmes», a salué Stonewall sur Twitter.
30’000 non-binaires
Environ 748’000 personnes (1,5%) se sont présentées comme gays ou lesbiennes, 624.000 comme bisexuels (1,3%). Environ 112’000 (0,23%) sont pansexuels et 28’000 (0,06%) asexuel. Environ 48’000 personnes (0,1%) se sont identifiées comme des hommes trans et 48’000 autres personnes se sont présentées comme des femmes trans. Environ 30’000 se sont déclarées non-binaires.
C’est Londres qui compte le pourcentage le plus élevé de personnes ayant déclaré que leur identité de genre était différente du sexe enregistré à la naissance (0,91%). «Il ne s’agit que du premier instantané. Dans les analyses futures, nous explorerons l’orientation sexuelle et l’identité de genre en fonction de variables démographiques clés, comme l’âge et le sexe, ainsi que l’emploi, la santé, l’éducation et l’origine ethnique, entre autres», a expliqué le directeur de l’ONS Jen Woolford.