Football – A la découverte de Villarreal, adversaire d’YB en Ligue des champions

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FootballÀ la découverte de Villarreal, adversaire d’YB en Ligue des champions

Young Boys s’apprête à croiser le fer avec le «Sous-marin jaune» ce mercredi soir en Ligue des champions. Zoom sur un club encore méconnu du grand public.

Chris Geiger
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Chris Geiger
Yéremy Pino et Paco Alcacer espèrent briller à Berne.

Yéremy Pino et Paco Alcacer espèrent briller à Berne.

AFP

Après Manchester United et l’Atalanta Bergame, Young Boys va rencontrer le troisième adversaire de son groupe de Ligue des champions ce mercredi soir (21h00) au Wankdorf avec la réception de Villarreal, un adversaire en manque de résultats depuis le début de l’exercice. L’occasion est donc belle de braquer nos projecteurs sur ce club espagnol, dont le voisin et rival se nomme Valence, et avec qui il se dispute la suprématie régionale lors des «derbies de la communauté».

Un début de saison poussif

Battue par Chelsea en Supercoupe d’Europe d’entrée de saison, la formation d’Unai Emery ne pointe qu’au 12e rang en Liga, avec seulement deux victoires et onze points en huit sorties. Elle reste d’ailleurs sur une défaite à domicile face à Osasuna (1-2). Malgré ce premier revers de la saison en championnat, le «Sous-marin jaune» possède la troisième meilleure défense de la ligue avec cinq buts encaissés. Sur la scène européenne, le club de la province de Castellón est aussi en mauvaise posture, lui qui ne compte qu’une unité après deux sorties (1-1 contre l’Atalanta, défaite 2-1 à Manchester).

Le joueur à suivre

Yéremy Pino a déjà joué dix matches avec Villarreal cette saison.

Yéremy Pino a déjà joué dix matches avec Villarreal cette saison.

AFP

Jusqu’alors dans l’ombre des internationaux espagnols Gerard Moreno (17 sélections/5 buts) et Paco Alcácer (19/12), Yéremy Pino se fait gentiment une place au soleil. Convoqué par Luis Enrique pour disputer le Final Four de la Ligue des nations, le jeune ailier a fêté ses deux premières capes face à l’Italie en demi-finale, puis contre la France en finale. Auteur de huit réussites en 47 apparitions sous les couleurs de Villarreal, club qu’il a rejoint en juillet 2019, le natif de Las Palmas fêtera ses 19 bougies ce mercredi sur le terrain synthétique bernois. Le joueur de poche (1,72 m) voudra assurément s’offrir le plus beau des cadeaux d’anniversaire en débloquant son compteur dans la plus prestigieuse des compétitions de clubs.

Les montagnes russes du XXIe siècle

Les socios de Villarreal ont meilleur temps de ne pas être cardiaques, tant les «Groguets» ont connu des hauts et des bas depuis le début des années 2000. Les pensionnaires de l’Estadio de la Cerámica (25’514 places) ont ainsi fêté leur meilleur classement en Liga (2e en 2008) et leurs meilleurs parcours en Coupe du Roi (demi-finaliste en 2015) ainsi qu’en Ligue des champions (dernier carré en 2006). Le «Sous-marin jaune» a également enrichi son étagère à trophées avec deux titres en Coupe Intertoto (2003, 2004) et, surtout, un triomphe en Ligue Europa (2021). Mais, au milieu de tous ses succès, le club espagnol a aussi connu les affres de la relégation en 2012 à l’issue d’une saison catastrophique.

Des joueurs prestigieux

Malgré sa relative jeunesse – le club ayant été créé en 1954 –, Villarreal a accueilli plusieurs joueurs emblématiques au cours de son existence. Le plus bel exemple remonte certainement à la saison 2005/2006 lorsque Juan Pablo Sorin, Marcos Senna, Juan Roman Riquelme et Diego Forlan ont porté l’équipe jusqu’aux portes de la finale de la Ligue des champions, battue alors par Arsenal (1-2, 0-0). Bruno Soriano et Santi Cazorla ont ensuite pris le flambeau, au point de devenir des légendes à l’Estadio de la Cerámica. Le premier nommé, qui a effectué l’intégralité de sa carrière en jaune, est ainsi le joueur le plus capé de l’histoire du club avec 423 apparitions. Quant au second, il a revêtu à 329 reprises le maillot des «Groguets».

L’origine du surnom

Ce n’est pas un scoop, Villarreal est surnommé le «Sous-marin jaune». Mais d’où vient ce surnom? Il faut remonter à la saison 1967/1968, soit quelques mois après la sortie d’une chanson des Beatles intitulée «Yellow Submarine» (sous-marin jaune en français), pour en trouver l’explication. Lors d’un match de championnat de troisième division, les supporters du club avaient alors diffusé le hit du groupe anglais. Les paroles avaient rapidement été transformées en «Amarillo es el Villarreal» (Villarreal joue en jaune), en référence à la couleur du maillot. Le jaune, justement, trouve son origine en 1952 lorsque le président de l’époque avait voyagé à Valence pour renouveler le jeu de maillots de son équipe. Le magasin n’ayant alors ni des t-shirts blancs, ni des shorts noirs, les couleurs du club à l’époque, le président avait finalement décidé de repartir avec des équipements jaunes, le seul teint disponible dans la boutique.

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