Il est central que les régions de montagne soient accessibles

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SuisseIl est «central» que les régions de montagne soient accessibles

Le Groupement suisse pour les régions de montagne constate que «la politique des transports de la Confédération se concentre de plus en plus sur le trafic d’agglomération».

Pour le SAB, le 2e tube du tunnel de base du Lötschberg mérite d’être soutenus.

Pour le SAB, le 2e tube du tunnel de base du Lötschberg mérite d’être soutenus.

20min/Simon Glauser

«La politique des transports de la Confédération se concentre de plus en plus sur le trafic d’agglomération» constate «avec inquiétude» le Groupement suisse pour les régions de montagne (SAB). Dans un communiqué de presse paru ce mardi, il rappelle qu’«il est indispensable que les régions de montagne et les espaces ruraux disposent d’une bonne accessibilité routière et ferroviaire. Il s’agit d’un facteur central non seulement pour la population locale et l’économie mais également pour le tourisme».

Les inquiétudes du SAB sont en grande partie liées à la perspective RAIL 2050 qui «se concentre principalement sur les agglomérations». Le SAB demande que les besoins des régions de montagne et des espaces périphériques soient aussi pris en compte dans le développement du rail. Parmi les projets qui méritent d’être soutenus, le SAB évoque la liste suivante:

  • «la réalisation du deuxième tube pour le tunnel de base du Lötschberg (VS/BE);

  • la construction du tunnel multifonctionnel du Grimsel (VS/BE);

  • l’aménagement de la liaison ferroviaire entre la Basse-Engadine-Vinschgau (GR) et le Tyrol (Autriche)».

Tant de projets qui «permettent, d’une part, d’améliorer la desserte des régions concernées, mais sont également importants pour le tourisme», affirme le SAB qui estime d’ailleurs que «de manière générale, l’importance du trafic de loisirs a jusqu’à présent été sous-estimée dans la politique des transports de la Confédération». Et cela, même s’il «est de loin le but de transport le plus important, parmi les motifs de déplacement».

Pour le SAB, cette sous-estimation du trafic de loisirs explique que «de longs embouteillages se produisent régulièrement aux heures de pointe et lors des week-ends, sur les routes d’accès et de transit». Conséquence: cela nuit à «l’image de la Suisse, en tant que destination touristique, et réduit l’attractivité des régions concernée».

Enfin, le SAB note que «le trafic de voyageurs transfrontaliers présente un grand potentiel d’amélioration et de transfert». Il donne l’exemple des «quelque 320’000 personnes se rendent chaque jour en Suisse depuis l’étranger pour y travailler, la plupart du temps en voiture». Il demande dès lors que «le trafic pendulaire transfrontalier, l’accessibilité des destinations européennes par le train, ainsi que le développement des liaisons ferroviaires de nuit soient intégrés dans la perspective RAIL2050».

Desservir «du premier au dernier kilomètre»

(comm/aze)

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